Des représentants d’organismes voués à la défense des libertés civiles et des droits de la personne témoigneront devant le Comité de la sécurité publique et nationale mercredi le 28 novembre et lundi le 3 décembre, afin de faire valoir leur opposition au Projet de loi S-7 (Loi sur la lutte contre le terrorisme).
Dans ce dossier, la Ligue des droits et libertés s’unit à la « British Columbia Civil Liberties Association » (BCCLA), le « Canadian Council on American-Islamic Relations » (CAIR-CAN), l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC), la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles (CSILC) et l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) pour s’opposer à la réintroduction dans le Code criminel du Canada de dispositions controversées en matière de sécurité. Toutes les associations sont unanimes à reconnaître que les pouvoirs actuels d’application de la loi permettent déjà aux organes de sécurité de poursuivre, d’enquêter, d’interrompre et de traduire en justice, avec succès, des crimes reliés au terrorisme.
Lire la déclaration conjointe des organisations.
Lire l’intervention de Denis Barrette, représentant de la Ligue et de la CSILC