En réponse aux violations de droits humains en prison, les discours officiels promettent des lieux plus inclusifs et sécuritaires. Qu’en est-il de l’efficacité réelle de ces mesures et à leurs conséquences sur les populations marginalisées? Cette nouvelle carcéralité ne serait-elle que de la poudre aux yeux?
Cette entrevue avec Cyndy Wylde jette un éclairage sur les failles du système carcéral, sur les initiatives pour s’attaquer au problème de la surincarcération des Autochtones et des Inuit et sur la nécessité de changer le système de justice.
Les décès récents dans les prisons provinciales du Québec révèlent une crise profonde et persistante. Cet article explore les enjeux entourant ces tragédies, mettant en lumière l’opacité du système carcéral et l’urgence d’interroger les conditions de détention et l’accès aux soins de santé.
La question de l’enfermement en centre jeunesse est abordée à travers les témoignages de jeunes du Collectif Ex-Placé DPJ sur les conditions de placement dignes d’une prison.
Le Code criminel codifie la plupart des actes criminels, souvent au détriment des personnes les plus précaires et marginalisées, et au profit des élites. À travers les mesures législatives dont il dispose, l’État renforce ces disparités sociales, en entretenant le système carcéral actuel.
Le Protecteur du citoyen, organisme public censé représenter les personnes incarcérées au Québec et leurs droits, fait preuve d’un réel manque de transparence et d’une non-collaboration avec le secteur communautaire, nécessitant un changement de leurs pratiques, afin de mieux protéger les individus.
À l’Institut Pinel, et dans d’autres établissements psychiatriques au Québec, des pratiques autoritaires et déshumanisantes sont encore utilisées dans de trop nombreux cas. Ces méthodes, qui rappellent les anciens asiles, révèlent la nécessité d’une réforme, pour une approche humaine et respectueuse des droits des personnes.
Confrontées à des obstacles majeurs pour maintenir les liens avec leur proche incarcéré-e, les familles doivent lutter pour être reconnues et faire valoir leurs droits. Leurs vécus et leurs expériences révèlent les lacunes et les injustices d’un système carcéral indifférent à leurs souffrances.
La surjudiciarisation pénale des personnes qui souffrent de troubles de santé mentale — le phénomène ou le syndrome des portes tournantes — est un problème systémique qui perdure et dont la principale cause est le manque de soins accessibles aux personnes en difficulté.
Sous toutes ses formes, l’isolement cellulaire est une pratique qui porte atteintes aux droits des personnes incarcérées, malgré les tentatives d’encadrement par les services correctionnels au Québec et au Canada. Cet article explique ce qu’est l’isolement cellulaire et pourquoi il est nécessaire d’y mettre fin.
Au Canada et au Québec, les politiques et les pratiques carcérales à l’endroit des femmes sont dépendantes du chemin parcouru et s’inscrivent, de manière pérenne, dans une trajectoire dominante et verrouillée, qu’il est nécessaire de remettre en question, de transformer et même d’abolir.
Toula Drimonis, l’autrice de l’ouvrage, « Nous, les autres », présente son point de vue comme immigrante de seconde génération sur les enjeux actuels d’accueil et d’intégration des personnes immigrant au Québec Les politiques de la Coalition avenir Québec qui s’inscrivent dans le courant du nationalisme identitaire sont aussi abordées.
Le cas de la Fonderie Horne nous démontre les enjeux que vivent les citoyens et citoyennes de Rouyn-Noranda en termes de d’accès à l’information, de participation du public aux processus décisionnels et d’accès à la justice. Ces éléments de procédure forment les trois piliers démocratiques à défendre pour exercer le droit à un environnement sain.
Le régime fédéral de protection de renseignements personnels dans le secteur privé doit être modernisé, ce qu’Ottawa propose de faire avec le projet de loi C-27. Cet article propose un survol des reproches formulés, de failles pour les droits humains et des mises en garde à l’égard de C-27.
L’incarcération produit et reproduit des violations de droits, de la violence, de la détresse et des discriminations que les réformes du système carcéral ne peuvent pas enrayer. Les logiques carcérales nous apparaissent avec leurs nœuds, leurs failles en matière de réparation envers les victimes, de réinsertion sociale, de dissuasion et de la diminution de la violence. Dans bien des cas, le recours à l’enfermement est une réponse punitive et restrictive de liberté à des enjeux sociaux, résultat d’un désengagement de l’État quant à ses obligations en matière de droits économiques et sociaux.
2023 marquait les 75 ans de la Nakba, les 75 ans de l’adoption de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide et de la Déclaration universelle des droits de l’homme. 2023 marquait le début d’un génocide en Palestine ; un test pour notre humanité.
Le langage des droits humains rappelle qu’investir en éducation, en santé et dans le logement n’est pas uniquement un choix politique, mais contribue aussi à ce que les États respectent les obligations auxquelles ils se sont engagés.
À travers ses expériences personnelles et professionnelles, Marlihan Lopez révèle les failles du système judiciaire et carcéral dans la lutte contre les violences genrées et sexuelles, et propose une perspective abolitionniste comme voie vers une réponse plus juste et émancipatrice.
Nous avons discuté avec Marlihan Lopez, co-fondatrice de Harambec et militante féministe Noire, afin de connaître son point de vue quant à l’abolitionnisme pénal. Son approche invite à la remise en question de systèmes carcéraux au sens large, que ce soit la prison, l’école, les hôpitaux ou les centres jeunesses.
Au début des années 2000, le programme de justice alternative Sken:nen A’Onsonton est créé à Kahnawà:ke à la suite de consultations et de recherches menées par des membres de la communauté sur les méthodes et philosophies Haudenosaunee pour aborder les conflits. Les victimes sont au cœur de ce programme qui invite les gens à se rassembler, à prendre responsabilité pour leurs actes et à prendre des décisions ensemble pour trouver des solutions aux conflits. Sken:nen A’Onsonton est un exemple de l’exercice du droit à l’autodétermination en matière de justice en action.
Les personnes migrantes au Canada subissent de plein fouet une double peine : l’emprisonnement à la suite d’une condamnation puis l’expulsion du territoire. À travers le témoignage d’Alexe, la réalité des ces personnes et de leur famille est exposée.
Les personnes ayant une déficience intellectuelle font face à une société capacitiste, ne leur laissant peu de choix pour se trouver une place. Le système judiciaire et carcéral actuel rend encore plus vulnérables ces personnes, et un développement des services sociaux est plus que nécessaire pour amener à une véritable inclusion.
Le portrait de la population carcérale présenté ici a été réalisé à partir des données rendues disponibles par les services correctionnels du Québec et du Canada. Cet exercice comporte évidemment une part d’arbitraire : il est limité tant par la disponibilité des données que par le choix des indicateurs compilés par les autorités carcérales. De plus, bien que nous ayons choisi de présenter ici des données sur la population des prisons et pénitenciers, cela ne reflète pas un portrait de l’ensemble de la population soumise à d’autres formes de détention abordées dans ce dossier. Il s’agit donc, au mieux, d’un certain arrêt sur image, situé dans l’espace et le temps.
Des perspectives critiques sont rassemblées pour présenter plusieurs facettes de l’incarcération à travers une vingtaine d’articles. Page après page, le fil des logiques carcérales se déroule et révèlent leurs noeuds et leurs failles en matière de réparation envers les victimes, de réinsertion sociale, de dissuasion et de la diminution de la violence. L’incarcération produit et reproduit des violations de droits, de la détresse et des discriminations que les réformes du système carcéral ne peuvent pas enrayer.
Face aux enjeux actuels comme l’urgence climatique et la montée de l’intolérance, les auteurs réfèrent à l’importance de l’éducation populaire de conscientisation afin de mobiliser les jeunes et les adultes dans un projet de transformation sociale.
Les enjeux liés à l’éducation concernent autant le gouvernement et les institutions scolaires que la société civile comme en témoigne l’organisme Debout pour l’école à la suite des forums Parlons éducation qui se sont tenus au printemps 2023.
Adoptée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Déclaration universelle des droits de l’homme est le fruit d’un travail collectif et non pas celui d’une seule femme ou seul homme extraordinaire. Pour la première fois, un document, innovateur et universel, énonce une liste de droits humains inaliénables.
La participation de proximité des parents est une façon de faire respecter les droits de l’enfant comme le droit à l’éducation. Pour ce faire, des parents se mobilisent pour s’informer sur la vie démocratique de l’école et s’investir davantage dans les milieux scolaires.
Depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, on peut observer d’un côté, une prolifération des instruments et des mécanismes de protection des droits humains, visant des catégories particulières (femmes, enfants, apatrides, etc.) ou des situations spécifiques (travail forcé, torture, etc.) ; mais de l’autre côté, on constate que le respect et la protection des droits humains, dans une gouvernance de plus en plus axée sur la gestion de crises ou d’urgences, ne sont plus, s’ils l’ont jamais été, au cœur des objectifs des gouvernements.
Dans un bref survol, un point de vue vous est partagé sur l’éducation et la préservation et la valorisation de l’innu-aitun (culture innue) et de l’innu-aimun (langue innue). Un chantier important est à mener par les personnes innues et autochtones, un chantier auquel les personnes allochtones devraient s’intéresser.
Une observatrice de premier plan vous partage des perspectives de développement collectif et d’écocitoyenneté à travers l’éducation formelle, l’éducation non formelle et les tiers-lieux afin d’agir ensemble pour transformer la société.
« Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. » Déclaration universelle des droits de l’homme, Article 28
Le mouvement Femme, Vie, Liberté s’inscrit dans un cycle de soulèvements que connaît l’Iran depuis 2009 et qui porte en lui des revendications multiples pour les droits humains. La marche vers la révolution politique et sociale initiée par les Iranien-ne-s sera plus longue qu’anticipé.
Le gouvernement du Québec développe actuellement un projet de Service québécois d’identifiant numérique (SQIN) sans débat public, démocratique et éclairé. Pour ce type de système, des exigences minimales doivent être respectées selon les commissaires à la vie privée au Canada : éventuelle utilisation de la biométrie, manque de transparence, anonymat, absence d’encadrement légal précis et démocratie.
Au Québec, des élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage ou d’adaptation se trouvent privés d’école, autrement dit, en bris de scolarisation, de façon permanente ou partielle, qui s’amorce bien souvent par une période de précarisation. Le gouvernement ne peut se soustraire à ses obligations de respecter, protéger et mettre en œuvre le droit à l’éducation sans discrimination.
Un grand nombre de défis liés à la mise en œuvre et à l’application du droit à l’éducation sont abordés ainsi que l’évolution historique de l’éducation des adultes au Québec et l’essor de l’apprentissage tout au long de la vie.
Les droits humains et la démocratisation de l’économie doivent aller de pair pour que la transition écologique soit porteuse de justice sociale.
Porté d’espoir, le droit à l’éducation vise à permettre à toutes et tous de participer pleinement à la société et de s’extraire de la pauvreté ; il illustre l’interdépendance des droits humains. Par ses engagements, le gouvernement du Québec doit respecter, protéger et mettre en œuvre le droit à l’éducation.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
Comment appréhender le rapport des droits aux sociétés dans lesquelles ils s’inscrivent et saisir les mouvements auxquels ils président? Comment saisir la dimension demande de droit dans les mouvements sociaux? La vie des droits commence bien avant leur inscription dans les Chartes et se poursuit après ce fait, nous renseignant sur l’état d’une société et les rapports sociaux qui la traversent, de même que sur la vitalité des mouvements sociaux qui s’y déploient.
Comment appréhender le rapport des droits aux sociétés dans lesquelles ils s’inscrivent et saisir les mouvements auxquels ils président? Comment saisir la dimension demande de droit dans les mouvements sociaux? La vie des droits commence bien avant leur inscription dans les Chartes et se poursuit après ce fait, nous renseignant sur l’état d’une société et les rapports sociaux qui la traversent, de même que sur la vitalité des mouvements sociaux qui s’y déploient.
Le racisme, et les atteintes discriminatoires qu’entraine la construction de l’Autre, sont au cœur de la lutte pour la promotion des droits humains de tous et toutes. La Ligue des droits et libertés a d’abord milité pour la reconnaissance juridique des droits, puis a élargi son intervention à la suite de la reconnaissance de la nature systémique du racisme.
L’éducation, lorsqu’elle est abordée comme un droit émancipateur, dépasse les seules questions d’instruction, de qualification et de socialisation. Elle représente un levier extraordinaire pour combattre la pauvreté et pour participer pleinement à la société.
Quelques extraits des commentaires de visiteurs et visiteuses de l’exposition « Droits en mouvements » présentée à l’Écomusée du fier monde en 2023.
Pour le gouvernement du Québec, la transition énergétique se limite à une occasion d’affaires à saisir, alors que l’urgence climatique exige une tout autre perspective.
Les droits humains ne devraient pas dépendre de volonté individuelle ou de la majorité, ou encore, de la possibilité d’y croire ou pas. Dans le même sens, les droits à l’égalité, à la dignité et à la sécurité des personnes trans et non binaires ne sont pas une question de croyance ou de choix individuel ou parental.
Avec ce numéro, une réflexion actualisée sur le lien entre éducation et droits humains vous est proposée.
Les droits économiques, sociaux et culturels fournissent un éclairage extraordinaire pour mettre en lumière et combattre les inégalités sociales, de même que pour retirer le fardeau de la précarité économique des épaules des individus.
À travers les luttes pour le droit au logement, pour un niveau de vie décent ou pour le droit à la santé, la Ligue des droits et libertés et ses allié-e-s ne cessent de placer les États face à leurs responsabilités en matière de droits économiques et sociaux.
L’implication de la Ligue des droits et libertés dans les luttes écologistes s’est déployée depuis les années 1970 dans un contexte d’émergence des perspectives liant droits humains et environnement, avec une emphase plus particulière sur le droit des populations concernées à participer aux décisions.
Institution frontalière ou droit aux droits Mouloud Idir, Secteur Vivre ensemble, Centre justice et foi Retour à…
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
Les violences intrinsèques à la prison nous indiquent l’absolue nécessité de les appréhender de manière solidaire, en fonction de l’interdépendance de tous les droits humains. La mise en œuvre effective des droits humains implique alors l’idée de construire un ailleurs nouveau.
Les violences intrinsèques à la prison nous indiquent l’absolue nécessité de les appréhender de manière solidaire, en fonction de l’interdépendance de tous les droits humains. La mise en œuvre effective des droits humains implique alors l’idée de construire un ailleurs nouveau.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
Puisque des situations intolérables dans les prisons sont racontées, documentées et dénoncées depuis fort longtemps, force est de constater que l’institution carcérale est un lieu de violations de droits. Une remise en question de l’ensemble du système pénal est nécessaire.
Puisque des situations intolérables dans les prisons sont racontées, documentées et dénoncées depuis fort longtemps, force est de constater que l’institution carcérale est un lieu de violations de droits. Une remise en question de l’ensemble du système pénal est nécessaire.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
Les vingt dernières années ont vu le développement débridé d’un nouveau champ d’action du capital, le capitalisme de surveillance. Ce nouveau champ d’action est porteur d’importantes violations de droits et de menaces à la démocratie.
Les vingt dernières années ont vu le développement débridé d’un nouveau champ d’action du capital, le capitalisme de surveillance. Ce nouveau champ d’action est porteur d’importantes violations de droits et de menaces à la démocratie.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
La Ligue des droits et libertés rappelait dans sa revue de l’automne 2009 portant sur la vie privée que le respect de la vie privée est une condition essentielle à la dignité et à l’autonomie de chaque être humain, et que sans cette autonomie, il ne peut y avoir de vie démocratique.
La Ligue des droits et libertés rappelait dans sa revue de l’automne 2009 portant sur la vie privée que le respect de la vie privée est une condition essentielle à la dignité et à l’autonomie de chaque être humain, et que sans cette autonomie, il ne peut y avoir de vie démocratique.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
La place de la police dans une société démocratique pose toujours un problème; tant son rôle que les pouvoirs dont elle dispose doivent faire l’objet de débats. La défense des droits humains de l’ensemble de la population doit primer sur la compréhension que la police peut avoir de son rôle concernant la sécurité du public.
La place de la police dans une société démocratique pose toujours un problème; tant son rôle que les pouvoirs dont elle dispose doivent faire l’objet de débats. La défense des droits humains de l’ensemble de la population doit primer sur la compréhension que la police peut avoir de son rôle concernant la sécurité du public.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
Les enjeux de brutalité et d’impunité policière se butent à des institutions policières opaques, résistantes au changement et difficilement imputables et à des autorités politiques peu enclines à faire cesser véritablement les violations de droits et les abus de pouvoir des forces policières.
Les enjeux de brutalité et d’impunité policière se butent à des institutions policières opaques, résistantes au changement et difficilement imputables et à des autorités politiques peu enclines à faire cesser véritablement les violations de droits et les abus de pouvoir des forces policières.
Le gouvernement du Québec résiste à établir un véritable dialogue de nation à nations, à adopter le Principe de Joyce, à admettre l’existence du racisme systémique et à accepter que les nations autochtones exercent une pleine souveraineté dans différents domaines comme la protection de la jeunesse.
La création de la Ligue des droits et libertés, au début des années 1960, coïncide avec la montée en force des mouvements et des revendications des peuples autochtones au Québec, au Canada et dans le reste des Amériques. Les luttes sont menées en solidarité pour la reconnaissance de l’autodétermination des peuples autochtones.
La promotion des droits humains est la condition sine qua non pour l’avenir de nos sociétés, pour s’éloigner des exercices de banalisation, de décrédibilisation et de manipulation qui fusent de partout.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
La liberté d’expression est instrumentalisée dans des débats qui délégitimisent les revendications de divers groupes marginalisés. Dans l’avenir, comment appréhender le tout pour assurer le respect de la liberté d’expression, en lien avec les autres droits humains?
La liberté d’expression est instrumentalisée dans des débats qui délégitimisent les revendications de divers groupes marginalisés. Dans l’avenir, comment appréhender le tout pour assurer le respect de la liberté d’expression, en lien avec les autres droits humains?
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
La liberté d’expression constitue une composante importante du travail de la Ligue des droits et libertés depuis ses tout premiers débuts, puisqu’elle est fondamentale à l’action politique qui permet de défendre l’ensemble des droits humains et d’alimenter des débats démocratiques.
La liberté d’expression constitue une composante importante du travail de la Ligue des droits et libertés depuis ses tout premiers débuts, puisqu’elle est fondamentale à l’action politique qui permet de défendre l’ensemble des droits humains et d’alimenter des débats démocratiques.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
À travers la thématique « Droits en mouvements » retenue pour souligner le 60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés, le rôle des mouvements sociaux est mis de l’avant dans l’avancement des droits tout comme le caractère évolutif de nos luttes et la dimension profondément collective du projet de société porté par l’idéal des droits humains.
À travers la thématique « Droits en mouvements » retenue pour souligner le 60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés, le rôle des mouvements sociaux est mis de l’avant dans l’avancement des droits tout comme le caractère évolutif de nos luttes et la dimension profondément collective du projet de société porté par l’idéal des droits humains.
La Ligue des droits et libertés souligne avec dignité 60 ans d’engagement pour la défense des droits humains. Les célébrations du 60e anniversaire se font sous le thème « Droits en mouvements ». L’idée même de Droits en mouvements peut renvoyer à une triple signification qui symbolise très bien le travail réalisé.
Fondée le 29 mai 1963, la Ligue des droits et libertés (LDL) célèbre 60 ans d’existence par le vernissage de l’exposition Droits en mouvements et le lancement d’une édition spéciale de la revue Droits et libertés à l’Écomusée du fier monde à Montréal.
Cette édition spéciale de la revue Droits et libertés souligne les 60 ans de luttes pour les droits humains.
Dès la phase de conception des systèmes informatiques, pour le droit à la vie privée, il y aurait lieu de tenir compte des exigences en matière de protection des données personnelles en les intégrant directement dans le produit, au lieu de les ajouter ultérieurement.
Malgré que des réglementations aient été adoptées au fil des ans, elles n’atteignent pas le cœur du modèle d’affaires des Facebook de ce monde.
Cette adhésion, cette confiance à l’endroit des technologies comme réponse à un problème fait écho à une idée répandue : le solutionnisme technologique. Pourtant, il faut prendre le temps de réfléchir aux problèmes qu’on souhaite résoudre par l’utilisation de technologies et mieux évaluer les impacts que cela pourrait avoir sur les droits.
Dans son travail de professeure de droit et d’engagement militant, Lucie Lemonde s’est engagée avec détermination dans l’avancement des droits humains. Elle a marqué par ses réflexions, ses actions et ses enseignements un nombre incalculable de personnes dont plusieurs militant-e-s de la LDL.
Au-delà des publicités trop ciblées, les risques associés à la collecte systématique et ubiquitaire des données personnelles sont désormais collectifs et touchent à l’organisation des sociétés démocratiques par des campagnes de désinformations ou l’amplification de discours haineux.
Les impacts de l’IA sur l’embourgeoisement de Parc-Extension sont multiples. Des solutions existent pour assurer une meilleure prise en compte des besoins et des aspirations des locataires de ce quartier de Montréal.
Il est complexe de contrer les pratiques invasives du capitalisme de surveillance qui sont fondées sur la collecte des données.
Ce dossier aborde les angles morts et les menaces du capitalisme de surveillance pour la démocratie et les droits humains dans le but de susciter des débats publics dans la population sur ces enjeux qui nous concernent toutes et tous.
Les informations collectées sont désormais bien davantage que de simples souvenirs et acquièrent une existence propre, sujettes à une foule d’usages secondaires, aspirées par de multiples entités non redevable et inconnues.
La réforme des lois de protection des renseignements personnels du gouvernement du Québec ne révolutionne rien. Le modèle d’affaires des entreprises numériques, fondé sur l’extraction de données et l’accaparement des traces numériques que nous laissons derrière nous, est maintenu.
Le développement du capitalisme de surveillance s’est fait en l’absence d’un cadre juridique contraignant et dans l’incertitude des obligations des entreprises qui opèrent dans le domaine numérique.
Compte tenu des atteintes aux droits et libertés, les aspects négatifs des diverses utilisations de l’intelligence artificielle doivent être connues et débattues par le grand public.
Les banques de données des forces policières contiennent des données sur des citoyen-ne-s qui n’ont jamais été condamné-e-s pour un quelconque crime, y compris des données issues d’interpellations fondées sur le profilage racial, social ou politique.
Il aura fallu attendre le début de la chute des empires coloniaux européens et le cycle des indépendances pour qu’enfin, dans le droit international, soit reconnu à l’ensemble de l’humanité le statut d’être humain.
À propos du capitalisme de surveillance, Shoshana Zuboff nous rappelle que la démocratie est le seul ordre institutionnel doté de l’autorité et du pouvoir légitimes pour nous faire changer de trajectoire.
Nos panélistes dévoilent quelques angles morts du capitalisme de surveillance afin de vous sensibiliser aux rapides et profondes transformations qui s’opèrent dans la société et surtout, vous permettre d’en débattre.
Ces données sont stockées dans des centres de données ayant non seulement une empreinte écologique notable à la production, mais aussi une importante empreinte énergétique à l’utilisation.
La Ville de Québec et le SPVQ continuent de nier l’existence du profilage racial, sur la base d’un manque de données probantes permettant de le démontrer. Au même moment, la Ville de Québec refuse de produire des données sur l’ethnicité, l’origine ou la couleur de peau des personnes interpellées.
Ces données sont stockées dans des centres de données ayant non seulement une empreinte écologique notable à la production, mais aussi une importante empreinte énergétique à l’utilisation.
Les chercheurs ont constaté que lorsque ces plateformes en ligne suppriment du contenu préjudiciable, ce sont souvent les communautés qui subissent du harcèlement qui subissent le plus de censure.
Les titulaires des droits – c’est-à-dire nous – ont le besoin voire le devoir d’être solidaires et organisé-e-s pour remettre les autorités face à leurs devoirs en termes de droits humains et de pratiques démocratiques, pour exposer nos vues sur l’immédiat et l’avenir.
Le capacitisme permet d’aller au‑delà de ce qui est légalement reconnu comme de la discrimination fondée sur le handicap et d’approcher le handicap d’une perspective critique pour ainsi mieux s’attaquer aux sources des injustices et des inégalités vécues par les personnes handicapées.
Ce dossier vise à susciter des débats publics dans la population, loin des chambres d’écho, sur les enjeux qu’entraine le capitalisme de surveillance qui nous concernent toutes et tous.
L’éducation aux droits humains est un processus de transformation qui commence par une prise de conscience individuelle et qui a un impact sur la communauté et la société dans son ensemble.
Une entrevue avec Peggie Jérôme, directrice générale de Mino Obigiwasin, une organisation inspirante tant par le rôle qu’elle joue directement dans la vie des enfants anicinapek que celui de sa genèse.
Lorsqu’il s’agit de violence, il ne devrait pas y avoir de différence entre les droits des adultes et ceux des enfants.
L’approche « Évaluations des répercussions sur les droits de l’enfant » permet aux décideur-e-s du Nouveau-Brunswick de s’autoresponsabiliser face à leurs engagements envers les enfants.
L’efficacité clinique de ces mesures de retrait ou d’isolement, autrement dit leur adéquation aux besoins des jeunes, est souvent remise en question, tant on sait que l’isolement peut affecter la santé psychologique et le développement des jeunes.
Les enfants ont le droit d’être effectivement entendus dans toutes les sphères de leur vie. Les adultes ainsi que les institutions qui les entourent ont le devoir de leur laisser l’opportunité et l’espace de le faire.
Résumé d’une série de webinaires, avec l’objectif d’analyser la gestion de la crise de COVID-19 par les gouvernements, les mesures de santé publique instaurées ainsi que leurs effets sur la population à partir d’une perspective de droits humains.
Le rapport publié en février 2021 conclut que Gatineau vit une situation d’urgence permanente et que les multiples entraves au droit au logement qui y sont vécues compromettent d’autres droits économiques, sociaux et culturels, mais aussi civils et politiques.
Cet essai porte sur la démocratie, ce qui la menace et notre responsabilité pour la préserver.
La Convention innove sur le plan de la reconnaissance de libertés fondamentales et de certains droits politiques aux enfants comme la liberté d’expression, d’association et de religion.
Il importe de comprendre les impacts de la reconnaissance de l’identité de genre pour jouir des droits comme le droit à la sécurité et à la dignité pour participer à la société.
Cette démarche est au cœur de l’importante bataille à mener sur plusieurs fronts : audiences et consultations publiques, campagnes de sensibilisation ou activités de mobilisations de masse pour exiger des actions climatiques immédiates.
La LDL-QC est active dans le dossier du racisme systémique et du profilage policier, tout en continuant son travail d’éducation aux droits et libertés et d’autonomisation féministe. De plus, elle développe en partenariat un projet dans le champ de la diversité sexuelle et de la pluralité de genre.