Retour à la table des matières Raymond Legault, militant anti-guerre et porte-parole du Collectif Échec à la…
Retour à la table des matières Karine Pelofy, citoyenne et avocate Un premier réflexe afin d’asseoir la…
Retour à la table des matières Jessica Dufresne, avocate et candidate au doctorat en droit à l’Université…
Retour à la table des matières Léa Ilardo, porte-parole de La planète s’invite à l’université En décembre…
Il y a lieu de questionner la gestion actuelle des déchets à l’échelle globale de façon à éviter que la ponction des matières premières depuis les pays de sud vers le nord, née de la colonisation, ne se reproduise.
Retour à la table des matières Jonathan Michaud, candidat au doctorat en relations industrielles Université de Montréal…
Retour à la table des matières Entrevue de Frédéric Legault, enseignant au collégial et doctorant en sociologie…
Retour à la table des matières Alexandra Pierre, 1ere vice-présidente de la LDL et militante féministe De…
Retour à la table des matières Maude Prud’homme, déléguée à la transition du Réseau québécois des groupes…
Retour à la table des matières Alain Deneault, auteur et professeur de philosophie à l’Université de Moncton…
Si la crise sanitaire de la COVID-19 lève le voile sur les faiblesses de nos sociétés sur le plan politique, sociologique et économique, elle dévoile aussi que les droits humains sont essentiels à nos vies.
Si la crise sanitaire de la COVID-19 lève le voile sur les faiblesses de nos sociétés sur le plan politique, sociologique et économique, elle dévoile aussi que les droits humains sont essentiels à nos vies.
Plus d’une dizaine d’auteurs et d’autrices ont contribué à la réflexion du dossier principal en abordant les relations et les enjeux de l’écologie et des droits humains : transition socioécologique juste ; participation citoyenne ; rôle des municipalités ; militarisme ; travailleurs et travailleuses et écologie décoloniale.
Plusieurs travailleuses et travailleurs informels ou précaires, dont le rôle souvent essentiel a été discrédité dans le passé, font les frais de la crise sanitaire à travers le monde.
La LDL rend hommage à Rémi Savard, un anthropologue dont l’œuvre est empreinte d’un grand respect pour les peuples qui habitent le territoire nord-américain depuis des millénaires.
Les droits de l’homme rendent-ils idiots? Justine Lacroix et Jean-Yves Parenchère répondent à cette question déroutante dans cet ouvrage.
Les enjeux liés à l’intelligence artificielle vont même au-delà du respect de la vie privée comme la prise de décision et le consentement ; en débattre publiquement devient une nécessité.
Le profilage racial persiste à Montréal. Pour y mettre fin, il faut des actions audacieuses réclamées par les organisations noires et antiracistes depuis plus de 40 ans, mais qui ont été ignorées par la Ville jusqu’à maintenant.
La Ville de Montréal a adopté en 2018 des initiatives pour protéger les migrant-e-s sans statut, mais beaucoup reste à faire pour mettre fin à leur exclusion sociale et garantir leurs droits fondamentaux.
Que faire face aux pouvoirs des GAFA, ces géants numériques qui collecte des données sur nos activités quotidiennes?
La mobilisation autour du spectacle SLĀV et la performance/action It’s happening now : une lutte contre l’invisibilisation des artistes racisé-e-s.
En novembre 1969, 200 femmes protestaient dans les rues de Montréal contre un règlement qui brimait la liberté d’expression. 50 ans plus tard, une projection commémorative de ce moment marquant est refusée.
L’espace public est accaparé par les promoteurs et les spéculateurs immobiliers, au détriment des ménages locataires montréalais dont le droit au logement est bafoué.
Les récits historiques ne sont jamais neutres. Ils sont empreints de rapports de pouvoir qui se révèlent dans les absences et les silences de l’histoire nationale.
À l’automne 2019, les peuples du monde se sont soulevés et nous ne pouvons pas oublier les voix des enfants dans cette révolte pour un monde vivable.
En octobre 2019, la Cour d’appel du Québec a invalidé l’article 19.2 du Règlement sur la paix et le bon ordre de la Ville de Québec qui limitait l’exercice du droit de manifester.
Ce texte illustre l’enjeu de l’accès aux espaces publics pour deux types de citoyen-ne-s : les hommes racisés et les femmes musulmanes portant un voile.
L’idée d’espace public se comprend généralement en opposition à ce qui relève du privé (propriété privée, vie sexuelle, etc.). En réalité, la notion d’espace public va beaucoup plus loin que laisse entendre cette dichotomie ; c’est là que s’exerce la démocratie. Elle implique les moyens et les droits qui permettent aux individus de rendre visibles leurs interactions sociales et d’être des membres à part entière de leur société.
Celles et ceux qui font le choix stratégique d’utiliser la désobéissance civile le font après en être arrivés au constat que les moyens d’action traditionnels – manifestations, pétitions, campagnes de sensibilisation et autres – ne suffisent plus pour faire avancer les choses.
Pour la Ligue des droits et libertés, appréhender la lutte contre les changements climatiques sous l’angle des droits humains, c’est placer l’humain, détenteur de droits, au centre des actions requises. Aujourd’hui, pour l’avenir.
Retour à la table des matières Jacinthe Poisson, juriste et agente de recherche pour la Commission d’enquête…
Les deux publications de la LDL-section de Québec démontrent comment les institutions et certains mouvements peuvent contribuer à stigmatiser les communautés minoritaires, accentuer leur discrimination et, ultimement, contribuer au racisme.
Articuler les luttes féministes et l’abolition du système pénal, tel est le projet intellectuel et politique qu’entreprend la sociologue Gwenola Ricordeau dans son récent ouvrage : Pour elles toutes. Femmes contre la prison.
Retour à la table des matières Alessandra Devulsky, PhD, chargée de cours Département de sciences juridiques, UQAM…
L’Argentine est confrontée à une nouvelle crise économique. Dans les dernières décennies, le pays a traversé au moins six crises profondes. Comme lors des précédentes, les conséquences sur les conditions de vie de la majorité de la population et la satisfaction des droits humains sont très négatives.
Retour à la table des matières Ricardo Peñafiel, PhD, professeur de science politique, UQAM Codirecteur, Groupe de…
Au-delà de l’accès en ligne aux services de l’administration publique, quelles sont les intentions du gouvernement avec la transformation numérique?
Une dizaine d’auteurs et d’autrices ont contribué à la réflexion du dossier principal en abordant les questions de résistance, privatisation, marginalisation, élargissement, pour nous aider à (re)prendre possession de ces espaces tant dans la rue que dans nos têtes.
Cette entrevue avec Kahsennoktha Naomi George met en lumière les objectifs et réalités diverses émanant du programme Niokominanak (Nos Aînées). Ce programme a pour but de regrouper des femmes autochtones aînées et des jeunes femmes autochtones afin de favoriser une transmission intergénérationnelle de l’identité, de la culture et de l’histoire, tout en revalorisant le rôle des femmes aînées.
Avec l’adoption de la loi 492 en 2016, les droits des locataires aîné-e-s ont été renforcés. Cette loi protège les aîné-e-s des évictions abusives, mais cela n’empêche pas les locateurs de les discriminer ou les harceler afin de reprendre leur logement. Pour les auteurs, la connaissance de cette loi passe par sa démocratisation auprès des personnes aînées.
Les auteures proposent d’analyser la maltraitance dans un contexte organisationnel et social. Ceci, afin de mettre en surbrillance les pistes de solutions qui permettraient de répondre à cet enjeu mondial qu’est la maltraitance des personnes aînées.
En cernant l’évolution de la situation économique des femmes et des hommes âgé-e-s de 50 à 64 ans, entre 1976 et 2018, l’auteure présente des données statistiques qui témoignent des écarts entre les revenus des femmes et des hommes. Le tout, sur un fond d’espoir.
C’est pour bien cerner les inégalités sociales auxquelles les aîné-e-s LGBT sont confrontées et trouver des solutions pour les enrayer que les auteures de ce texte proposent l’approche queer. En critiquant les normes hétéronormatives, hétérosexistes et âgistes, elles y démontrent comment et pourquoi les personnes aînées LGBT sont plus à risque de vivre des situations d’isolement social que les personnes aînées hétérosexuelles.
Qu’est-ce que signifie réellement être à la retraite ? L’auteure, qui est tout sauf retirée de la cité, se penche sur les multiples sens, conséquences et questions que suscite l’imposition d’une définition passive du mot retraite.
Plusieurs études démontrent que les personnes âgées, notamment au Canada, se font prescrire beaucoup trop de médicaments. Le fléau du surdiagnostic et du surtraitement s’accompagne d’une surmédicamentation qui affecte directement les aînés. Comme le démontre l’auteur, plusieurs solutions existent pour s’affranchir de cette dépendance aux médicaments.
L’auteur et gérontologue social propose une lecture sociohistorique des droits pour les personnes aînées en s’appuyant sur le parcours de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées.
En revendiquant des meilleures conditions de vie pour les personnes aînées, la présidente de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées présente dix droits fondamentaux des aînés qui sont à faire valoir.
Si certaines sociétés non occidentales cultivent le respect des aînés, l’Occident est depuis des millénaires dans une logique de rejet des personnes âgées. Le progrès social aurait dû être bénéfique pour elles, or c’est l’inverse qui s’est produit. La reconnaissance sociale de la vieillesse est un enjeu de société sur lequel les auteurs se penchent.
L’expérience de la solitude chez les femmes aînées est loin de correspondre aux stéréotypes dominant notre paysage visuel. En s’appuyant sur une étude à laquelle elle contribua, l’auteure s’attarde aux réalités complexes, multiples et diversifiées des femmes aînées.
Le processus juridico-légal conduisant à la mise en place de l’aide médicale à mourir (AMM) au Québec et au Canada fut de longue haleine. Or, comme le souligne l’auteur, les critères d’accès à l’AMM ne s’accordent pas toujours avec la justice sociale. Ce sont surtout les personnes aînées qui en payent le prix.
En comprenant l’isolement social comme un enjeu de droits de la personne, les auteurs analysent différents facteurs qui contribuent à l’isolement social des personnes immigrantes âgées au Canada. Il s’agit entre autres de repenser le terme immigrant afin de mieux comprendre les problèmes de discrimination auxquels font face les personnes immigrantes âgées.
L’école n’échappe pas à l’emprise des géants de l’Internet comme Google ; des données précieuses sur une population captive sont récoltées dans le cadre des travaux scolaires.
Ce compte rendu de l’œuvre Droit au froid, de l’auteure Sheila Watt-Cloutier, nous plonge directement dans le cœur des effets des changements climatiques en terre inuk. Comme le souligne l’auteure de l’article, le bouleversement climatique de l’Arctique a une cause anthropologique et constitue une violation des droits d’un peuple qui subit de façon démesurée ses effets négatifs.
Dans ce texte synthétique, l’auteur fait état des nombreuses luttes de la LDL contre le racisme et la discrimination, de sa fondation en 1963 à ce jour. Devant la montée de l’intolérance et de l’extrême droite, cette longue tradition pour le droit à l’égalité doit se perpétuer. Les liens entre la laïcité et le racisme y sont développés et l’appel à l’approche systémique du racisme y est lancé!
Avec l’actuelle crise sociale et économique que connaît le Venezuela, il peut être tentant de remettre le blâme sur le gouvernement de Maduro. Or, les États-Unis, le Canada et le groupe de Lima ont grandement contribué à cette crise. En offrant une analyse politico-historique, Thomas Chiasson-LeBel démêle le tout.
La GRC pratique une surveillance préventive des réseaux sociaux. L’organisation s’éloignerait-elle de son travail policier de lutte à la criminalité?
Une analyse qui présente quelques initiatives technologiques en matière de surveillance, notamment auprès des enfants aux États-Unis, en lien avec les droits et libertés.
Pour le président de la Ligue des droits et libertés, le principe de majorité dans nos sociétés démocratiques ne rime pas toujours avec le respect des droits et libertés. Ainsi, l’interdépendance des droits s’avère un principe clé lorsqu’il est question de comprendre la complexité des luttes quotidiennes auxquelles font face les citoyen-ne-s. Et ce, tout en respectant les différences de sexe, de conviction religieuse, d’origine ou de classe sociale.
Dans ce dossier dédié aux droits des aîné-e-s et à leurs revendications, la LDL aborde leurs droits dans une perspective d’interdépendance des droits, selon laquelle la réalisation d’un droit est intimement liée à celle des autres droits. Les droits servent ainsi de bouclier contre l’exclusion et la discrimination fondées sur l’âgisme.
Blessé par l’explosion d’une grenade assourdissante, Francis Grenier a perdu l’usage de son œil droit alors qu’il manifestait pacifiquement. Son témoignage souligne l’importance d’agir pour que ces armes considérées comme non létales cessent d’être utilisées dans les manifestations.
Malgré le constat populaire, les plaintes adressées aux policier.ères ont bel et bien des impacts sur leur carrière et leur vie personnel. L’étude qui est présentée dans cet article démontre que l’habitus policier semble être renforcé par l’expérience de la plainte, ce qui témoigne du chemin qu’il reste à parcourir.
La formation offerte aux futurs policier.ères.s comporte des lacunes et nécessite des mécanismes de contrôle supplémentaires. De plus, une meilleure évaluation de ces étudiant.e.s doit être envisagée.
Les résultats de cette étude montrent que les processus de socialisation professionnelle des policier.ère.s transforment leur rapport à ce métier. Les glissements de l’intégrité et de l’éthique du métier se font progressivement et différemment selon le genre.
L’auteure propose de reconsidérer le concept de culture policière en comprenant qu’il existe plusieurs cultures au sein d’une organisation policière.
L’enseignement de la sortie de l’arme ne doit plus être intégré aux pratiques courantes d’intervention des policier.ère.s Il faut repenser ce rapport à l’arme qu’entretiennent les forces policières afin d’éviter d’autres morts inutiles.
Cet article démontre que l’attitude, les propos et les gestes que posent ou ne posent pas les agent-e-s de police sont déterminants pour les victimes dans toutes les étapes de dénonciation de leur(s) agression(s). Pour contrer la culture paternaliste et conservatrice des forces policières, une meilleure formation s’impose.
Au Québec, force est de constater que les divers mécanismes d’enquête pouvant mener à des mises en accusation contre des policier.ères fautifs favorisent l’impunité policière. Depuis la mise en opération du Bureau des enquêtes indépendantes en 2016, la brutalité policière n’est toujours pas criminalisée.
Avec la militarisation et la privatisation de la police vient le profilage racial, social et politique. En prétextant prévenir la criminalité et défendre notre sécurité, nos gouvernements s’attaquent plutôt aux communautés racisées, aux Autochtones et aux manifestant-e-s.
À travers le Canada, les nombreux cas de femmes autochtones disparues et assassinées suscitent l’indignation. Au Québec, la situation de Val d’Or a bien démontré comment les forces policières cultivent des pratiques discriminatoires à l’égard des femmes autochtones.
C’est bien la surveillance extrême dont les personnes racisées font l’objet, et non leur propension au crime, qui constitue le principal facteur expliquant leur taux disproportionné d’arrestations. De ce fait, les forces policières participent directement à la consolidation du racisme systémique et à la criminalisation des personnes racisées.
Le profilage social et racial qui perdure au sein des forces policières touchent de façon dramatique et discriminatoire les personnes vulnérables. Plusieurs solutions existent pour mettre un terme à ces pratiques policières qui visent les populations marginalisées.
Ce témoignage du comédien Solo Fugère est un appel à la fin des dynamiques d’appropriation culturelle, de dépossession de la mémoire et de censure des voix marginalisées. L’art doit rendre justice à la mémoire collective.
Dans les années 1970-1980, est née aux États-Unis la volonté d’implanter une police communautaire afin de rapprocher la police de la population. Ce modèle a aussi été implanté au Canada à partir de 1985. Or, l’apparition de la police « communautaire » a plutôt contribué à l’émergence de nouveaux contrôles sociaux.
La Ligue des droits et libertés (LDL) et la Fondation Léo-Cormier vous invitent au lancement du dernier…
10 ans après le décès de Fredy Villanueva, le profilage, l’usage de la force et l’impunité policière demeurent des problèmes persistants. Pour contrer l’immunité et l’impunité policières, nous avons grandement besoin de mécanismes de transparence, de participation, de surveillance et de reddition de comptes qui soient durables. Une lutte à laquelle la LDL participe depuis des décennies.
Ce bilan des années 2015-2018 retrace la violente crise qui a secoué le Burundi suite à l’élection illégale du président Nkurunziza Pierre. En réprimant dans le sang les manifestations pacifiques et en assassinant ses opposants, le président du Burundi bafoue violemment les droits et libertés.
Afin d’illustrer la discrimination systémique fondée sur le motif du handicap, l’auteure de ce texte propose de se plonger dans une journée typique d’une personne vivant un handicap. Le tout, bonifié d’une courte présentation historique de cette problématique et du manifeste du RAPLIQ.
Ce compte rendu du livre Le Peuple rieur : Hommage à mes amis innus fait état de l’admiration portée par Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque à l’égard de la résistance, l’intelligence, la résilience et l’humour du peuple Innu, rétablissant par-là la fierté sur son histoire.
Les mécanismes ayant conduit à la destruction du registre des armes d’épaule par le gouvernement de Stephen Harper ne respectent pas l’État de droit. Ce texte relate les diverses stratégies utilisées par le gouvernement pour contourner la demande d’accès à l’information qui visait à faire conserver le registre.
Les projets de surveillance se multiplient partout dans le monde et les outils communicationnels sont de plus en plus utilisés par les États pour contrôler les populations et pour faire de la propagande. Le cas du projet Crédit social en Chine, celui de WhatsApp au Brésil et celui de la surveillance des mouvements autochtones au Canada y sont explorés.
Au fil des dernières années, nous avons été témoins à maintes reprises de pratiques policières abusives et injustifiées qui ont entrainé des conséquences graves et trop souvent même la mort. La police est souvent source de violation de droits : profilage discriminatoire, surveillance de citoyen-ne-s, brutalité policière, contrôle des manifestations, etc., tandis que la population et les groupes sociaux ont très peu de prise sur cette institution. C’est ce constat qui nous a incité-e-s à nous pencher sur la police dans le numéro Droits et libertés, La Police au Québec… intouchable?
Les percées des partis d’extrême droite, au Brésil comme en Europe centrale, menacent l’État de droit dans ces pays. Plus près de nous, cette même rhétorique autoritaire semble gagner du terrain et c’est pourquoi le président de la Ligue souligne l’importance de protéger nos droits et libertés dans un contexte incertain.
Le respect de l’ensemble des droits passe par l’accès à un logement sécuritaire, abordable et de qualité. Cette interdépendance des droits doit être au cœur des politiques publiques en matière de développement du logement social.
Depuis les années 1970, plusieurs organisations militent activement pour le droit au logement au Québec. Ce retour sur l’histoire des luttes qui ont jalonné ce mouvement témoigne de l’importance d’un meilleur accès au logement et d’une meilleure protection sociale.
Les conditions de recours au droit du logement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine varient considérablement d’une localité à l’autre. Cette étude aborde la précarité résidentielle vécue dans les immeubles à loyer multiples et dans les maisons unifamiliales.
Le Comité logement Rive-Sud fait état des inégalités flagrantes en matière d’accès au logement, d’accès à la justice et de protection juridique pour les locataires des municipalités rurales. C’est en travaillant de concert avec les municipalités et les locataires de la Montérégie que le Comité fait valoir le droit au logement.
L’accessibilité au logement pour les personnes en situation d’itinérance s’accompagne de multiples formes de restrictions et de profilage. Le milieu communautaire doit s’ouvrir à la réalité de ces personnes doublement marginalisées et les solutions existent.
En accroissant les inégalités en matière d’habitation, le processus d’urbanisation participe à la « bidonvilisation » du Sud global. Pour répondre à cette crise, plusieurs organismes et acteurs sociaux proposent des modèles de développement urbain durable.
La protection de l’environnement et le respect du droit au logement, en particulier pour les personnes marginalisées et défavorisées, doivent s’arrimer avec des projets environnementaux qui s’adressent à la population locale. De New-York à Montréal, la gentrification environnementale mine le droit au logement de ces populations.
L’accélération de la « condoïsation » de la Ville de Montréal se traduit par la gentrification de nombreux quartiers centraux et une fragilisation du droit au logement. La financiarisation contribue largement à cette fragmentation du marché locatif qui touche directement les locataires.
L’étude réalisée par les militantes du Centre d’éducation et d’action des femmes (CEAF) évoque une triste réalité, celle des violences sexuelles vécues par les femmes locataires et chambreuses. Pour mettre fin à cette situation, les militantes ont engagé plusieurs actions en ce sens.
Le Regroupement des organismes du Montréal ethnique pour le logement (ROMEL) fait état des difficultés d’accès au logement pour les nouveaux arrivant.e.s. Or, l’accès à un logement décent et abordable constitue un facteur important d’intégration sociale et professionnelle pour ces populations.
Depuis 2007, Parole d’excluEs et la SHAPEM interviennent ensemble dans une démarche territoriale qui allie mobilisation citoyenne et développement de logements abordables pour transformer des milieux de vie. Cette démarche contribue à une meilleure réalisation du droit au logement, dans une perspective individuelle et collective.
Pour sortir durablement les personnes du cercle de l’itinérance et de la pauvreté, le logement social s’impose. La Politique nationale de lutte à l’itinérance est un outil pour y parvenir, mais d’autres solutions sont à considérer.
Depuis longtemps, les communautés autochtones font face à des enjeux importants en matière de logement. Cette crise qui affecte le bien-être de ces collectivités se réglera-t-elle grâce au projet de loi C-262?
L’étude du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) démontre clairement que les pratiques de la Régie du logement témoignent d’une exécution partiale de la justice, et ce, au profit des propriétaires. Pour que le droit au logement soit respecté, la RCLALQ demande à la Régie d’être juste et équitable.
Dans ce dossier spécial, la LDL s’intéresse aux différentes formes d’atteintes au droit au logement. Dans une logique d’interdépendance des droits, la lutte aux inégalités fondées sur le sexisme et le racisme doit être intégrée à la lutte pour le droit au logement à toutes et tous. Plusieurs solutions sont proposées pour contrer la spirale des inégalités en matière d’accès au logement.
En Russie, les lois liberticides touchent durement les ONG qui reçoivent des fonds de provenance étrangère. Imposant une réglementation restrictive aux ONG, internationales comme locales, cette répression de la société civile fait reculer les droits et libertés.
La lutte aux inégalités fondées sur le sexisme et le racisme doit être intégrée à la lutte pour le droit au logement à toutes et tous. Les inégalités d’accès au logement sont nombreuses et il faut construire des solidarités pour protéger nos droits.
L’absence ou la réduction de couverture des chômeuses résulte de l’application de normes d’apparence neutre qui ont un effet discriminatoire envers les femmes. Afin que les mères aient accès aux prestations régulières d’assurance-chômage si elles se retrouvent sans emploi, le Mouvement Action Chômage a initié un processus de contestation judiciaire.