Table des matières
Nous vous invitons à consulter le rapport d’activités de la Ligue des droits et libertés pour l’année 2024-2025 pour en connaître davantage sur les actions menées.
- Mot du conseil d’administration
- À propos de la Ligue des droits et libertés
- Réalisation des priorités 2024-2025
- Développement de la LDL
- Coalitions ou regroupements
- Vie associative
- Ligue des droits et libertés – section de Québec
Rapport d’activités 2024-2025 - Annexe 1
La Ligue des droits et libertés : défendre les droits dans un monde marqué par les reculs
Mot du conseil d’administration
L’année 2024-2025 a été marquée par de nombreux bouleversements autant sur la scène internationale que nationale. Bien qu’il soit impossible de passer sous silence les violations de droits humains dans plusieurs régions du globe et que nous constations chaque jour le vacillement du monde tel que nous le connaissions, je suis fier de constater que la Ligue des droits et libertés (LDL) se tient debout, et même encore plus fermement.
La dernière année a été le reflet d’un monde imprévisible où les attaques aux droits et libertés se sont faites d’une manière encore plus décomplexée qu’auparavant. Cela dit, elle est le reflet, également, du travail acharné des dizaines, voire centaines, de militant-e-s qui se dressent contre ces reculs au sein de notre organisation et parmi les nombreux groupes alliés et mouvements sociaux.
Je souhaite profiter de cet espace pour offrir, au nom du conseil d’administration, un message d’espoir aux membres et militant-e-s de la LDL. Il y a un an, quand j’ai eu l’honneur d’accepter le mandat de président qui m’a été confié, je savais que j’allais devoir être entouré pour bien réaliser ce mandat complexe. Je peux dire, après une première année, qu’il aurait été difficile de mieux tomber. Je tiens à souligner, en particulier, la richesse des échanges que propose le conseil d’administration (CA) dont la tâche devient encore plus ardue dans un monde qui nous pousse vers des positions de plus en plus tranchées. Un petit mot pour dire, aussi, la chance que j’ai de travailler avec un conseil exécutif (CE) brillamment composé. En plus de la gestion quotidienne, les élu-e-s de la LDL ont à débattre d’enjeux difficiles et il est rassurant de voir le CA et le CE le faire avec finesse, solidarité et rigueur.
Les derniers mois nous ont prouvé que la LDL occupe une place singulière dans le paysage politique québécois. L’expertise de nos analyses et la justesse de nos interventions se sont encore avérées être des moyens pour faire la promotion et la défense des droits humains. Nous avons su démontrer, à travers tout ce qui a été fait par les militant-e-s, les comités et l’équipe de la permanence, que la LDL peut jouer un rôle décisif non seulement pour la protection de certains acquis en matière de droits humains, mais qu’elle peut aussi occuper une place de choix pour faire des gains importants et promouvoir les droits humains, malgré l’époque particulièrement difficile.
Il est également forcé de constater que l’équipe est encore plus forte. Nous avons eu la chance d’ajouter une personne à l’équipe de la permanence et nous avons continué à recruter des membres et militant-e-s, notamment à travers notre volonté d’actualiser continuellement le rôle et les moyens d’action de la LDL. En ce sens, la dernière année marque aussi la volonté de se projeter sur le long terme. Si la conjoncture politique nous force souvent à réagir rapidement, il devient aussi nécessaire de consolider la place de la LDL dans le paysage politique de demain. À l’aube d’une autre année marquée par un anniversaire important, celui du 50e de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, la LDL regarde encore plus loin en s’assurant de demeurer un organisme fondamental pour la défense des droits de toutes les personnes au Québec.
Le conseil d’administration est très fier du travail accompli par les militant-e-s, l’équipe de travail et les instances, et tient à remercier toutes celles et ceux qui, de près ou de loin, luttent à nos côtés pour faire de ce monde un endroit plus juste.
Alexandre Petitclerc, président
pour le conseil d’administration