Non à la définition controversée de l’IHRA sur l’antisémitisme

La définition controversée de l’antisémitisme ne doit pas être adoptée. Les organisations et les personnes qui critiquent les politiques d’Israël ou défendent les droits des Palestiniens se verraient injustement accusées d’antisémitisme.

Le Conseil municipal de Montréal doit s’opposer à la redéfinition de l’antisémitisme

À la séance du 27 janvier 2020 du Conseil municipal de Montréal, le parti d’opposition Ensemble Montréal déposera une résolution qui mènerait la Ville à retenir une définition controversée de l’antisémitisme qui divise la communauté juive.

La LDL appuie la demande de Voix Juives Indépendantes-Montréal qui rejette catégoriquement la définition de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), car celle-ci fait un amalgame entre l’antisémitisme et des critiques légitimes de l’État d’Israël ou la défense des droits des Palestiens et Palestiniennes.

Cette définition constitue une menace pour un grand nombre de Montréalais et Montréalaises qui soutiennent ou travaillent en faveur des droits humains palestiniens, ainsi que pour la liberté d’expression de l’ensemble des Montréalaises et Montréalais.

Des onze exemples d’antisémitisme énumérés dans la définition de l’IHRA, sept font expressément référence à Israël. La définition en tant que telle reste vague, tandis que les exemples précis formulés par l’IHRA pourraient être utilisés pour réduire au silence des défenseurs des droits de la personne.

Appuyez la campagne de Voix Juives Indépendantes-Montréal.