« C'est une véritable machine à répression qui a été mise en place au printemps 2012. Un tel recours à la répression pour étouffer la contestation sociale ne peut se justifier dans une société libre et démocratique ».
Lucie Lemonde, présidente de la Ligue des droits et libertés de 1994 à 2000
Durant la grève étudiante au printemps 2012, la Ligue des droits et libertés est intervenue à plusieurs moments pour dénoncer des violations de droits et libertés.
Ces prises de position ont été suivies par la publication d'un rapport "Répression, discrimination et grève étudiante: analyse et témoignages" qui a conclut à de nombreuses violations des droits et libertés, à une incohérence dans la discrétion policière, mais aussi à la judiciarisation du politique et la politisation du judiciaire, toutes deux dangereuses pour la liberté d’expression et le droit de manifester.