Le vrai scandale, ce ne sont pas les propos d’Haroun Bouazzi, mais les tentatives, au Québec comme dans beaucoup d’autres sociétés occidentales, de faire des immigrants les boucs émissaires des maux sociaux causés par près de 40 ans de saccage néolibéral.
La LDL publie un outil d’éducation aux droits qui recadre les notions de droits collectifs, de laïcité de l’État, de souveraineté parlementaire et de dérogations aux chartes des droits. Ce recadrage appose une lunette de droits humains sur ces notions et sur les rhétoriques qui occupent l’espace public, politique et médiatique particulièrement dans le cadre des débats sur la laïcité de l’État, la protection de la langue française, et les enjeux constitutionnels.
Cette publication recadre les notions de droits collectifs, de laïcité de l’État, de souveraineté parlementaire et de dérogations aux chartes des droits. Ce recadrage appose une lunette de droits humains sur ces notions et sur les rhétoriques qui occupent l’espace public, politique et médiatique particulièrement dans le cadre des débats sur la laïcité de l’État, la protection de la langue française, et les enjeux constitutionnels.
Cinq organisations de la société civile québécoise demandent pour une deuxième fois une rencontre avec le premier ministre François Legault et la ministre Martine Biron. Dans le contexte des actes génocidaires commis par Israël envers le peuple palestinien, le Québec doit se conformer à ses obligations en vertu du droit international en fermant son bureau à Tel-Aviv et en suspendant tous ses liens de coopération avec Israël. Le Québec doit joindre sa voix aux autres nations à travers le monde qui ont adopté des positions claires en faveur de la justice et du respect immédiat des droits du peuple palestinien à la vie, à la sécurité et à la liberté.
Les décès récents dans les prisons provinciales du Québec révèlent une crise profonde et persistante. Cet article explore les enjeux entourant ces tragédies, mettant en lumière l’opacité du système carcéral et l’urgence d’interroger les conditions de détention et l’accès aux soins de santé.
La visite de Me Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations unies a permis de rappeler au Canada et au Québec leurs obligations en matière de droit international. Le Canada et le Québec doivent cesser toute forme de soutien, d’assistance et de coopération avec les crimes commis par Israël contre le peuple palestinien.
La Rapporteuse spéciale de l’ONU, Francesca Albanese, dénonce le génocide colonial en cours en Palestine et intime les États, dont le Canada, à respecter leurs obligations en vertu du droit international.
Les conditions de remise en liberté imposées aux activistes sont abusives et briment leurs libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association. La gravité des conditions de détentions imposée aux activistes du pont Jacques-Cartier n’a malheureusement rien d’exceptionnel. La LDL rappelle que les prisons du Québec sont des lieux de violations de droits des personnes incarcérées et que la pénurie de personnel ne peut aucunement être invoquée pour les justifier.
La Ligue des droits et libertés rappelle aux membres du conseil d’administration de l’Agence Santé Québec leurs obligations en matière du droit à la santé.
La Ligue des droits et libertés (LDL) salue le jugement de la Cour d’appel qui confirme le jugement Luamba de première instance relatif aux interceptions routières sans motif, une pratique qui est une source de profilage racial.
Certaines actions, bien qu’illégales, peuvent s’avérer légitimes et nécessaires pour éveiller les consciences et faire bouger les dirigeant-e-s.
La CSILC réitère son appel à l’abolition de la liste des entités terroristes du Canada suite à l’ajout du Réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun par le gouvernement canadien le 15 octobre 2024.
Le projet de loi 71, qui réforme le programme d’aide sociale, propose une nouvelle approche, celle de la médicalisation des prestataires. Les besoins des prestataires, qui sont variés et qui requièrent des mesures sociales et économiques, sont réduits à une contrainte de santé. Inquiétant!
La Ligue des droits et libertés vous propose d’assister à une conférence publique le 5 novembre 2024 pour discuter des amalgames erronés qui sont véhiculés sur les personnes migrantes et la crise du logement et surtout, pour présenter les faits pour les contrer.
Depuis octobre 2023, Israël s’est lancé dans une offensive génocidaire contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et a intensifié ses exactions en Cisjordanie. La dernière année révèle tragiquement l’anatomie du génocide qui se déploie devant nous, mettant en lumière la complicité occidentale et le fil des intérêts impérialistes qui la tissent.
Il importe plus que jamais de se mobiliser pour la consolidation d’un réseau public de santé et de services sociaux fort de processus démocratiques et respectueux tant du secteur communautaire que du personnel soignant.
D’où provient le blocage au sein de l’appareil municipal de la Ville de Montréal? Du bureau de la mairesse? Du SPVM? De la Direction générale adjointe à la sécurité urbaine et à la conformité?
Participez à une soirée d’accueil pour les nouveaux et nouvelles membres et toute personne intéressée à le devenir. Vous êtes nombreux et nombreuses à être devenu-es membres de la LDL au cours de la dernière année et nous avons hâte de vous rencontrer et d’échanger avec vous.
Contribuez à la réalisation des droits humains au sein de la société en postulant au poste de responsable de dossiers politiques à la LDL.
À l’Institut Pinel, et dans d’autres établissements psychiatriques au Québec, des pratiques autoritaires et déshumanisantes sont encore utilisées dans de trop nombreux cas. Ces méthodes, qui rappellent les anciens asiles, révèlent la nécessité d’une réforme, pour une approche humaine et respectueuse des droits des personnes.
La Ligue des droits et libertés salue ce jugement déterminant dans la lutte au profilage racial à Montréal. Pour le respect des droits humains, c’est maintenant à la Ville de Montréal d’agir en interdisant les interpellations policières, une bonne fois pour toute!
Dans le contexte du virage numérique, de la dématérialisation des services gouvernementaux et de l’implantation de l’intelligence artificielle, plusieurs enjeux de droits humains font surface. Il importe d’agir dans la perspective d’éliminer les obstacles existants et en ce sens, le virage numérique ne doit pas créer ou accentuer des obstacles pour les personnes qui transigent avec l’État.
Plus de 83 millions de dollars de cartouches de mortier explosives produites par une entreprise opérant au Québec, General Dynamics Ordnance and Tactical Systems Inc, seraient achetées par les États-Unis et intégrées au programme d’armement américain destiné à Israël. La Ligue des droits et libertés et la Fédération internationale des droits humains intiment le gouvernement du Canada à bloquer cette transaction ainsi qu’à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin aux interventions militaires de l’État d’Israël dans la bande de Gaza.
S’il y a eu des avancées notables pour les droits des personnes trans et non binaires au Québec et au Canada, des reculs importants se font maintenant sentir tout comme des démonstrations de haine. Dans cette série de trois carnets, nous aborderons les enjeux entourant les droits des personnes trans et non binaires.
La surjudiciarisation pénale des personnes qui souffrent de troubles de santé mentale — le phénomène ou le syndrome des portes tournantes — est un problème systémique qui perdure et dont la principale cause est le manque de soins accessibles aux personnes en difficulté.
Sous toutes ses formes, l’isolement cellulaire est une pratique qui porte atteintes aux droits des personnes incarcérées, malgré les tentatives d’encadrement par les services correctionnels au Québec et au Canada. Cet article explique ce qu’est l’isolement cellulaire et pourquoi il est nécessaire d’y mettre fin.
Les délais du regroupement familial au Québec : Pourquoi sont-ils préjudiciables aux droits humains?
De juin 2024 à juin 2026, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration ne traitera qu’un maximum de 13 000 nouvelles demandes de regroupement familial, alors qu’un retard important s’accumule depuis 2022. Il est nécessaire de reconsidérer cette décision car les impacts sont multiples pour un grand nombre d’enfants et leurs parents.
Au Canada et au Québec, les politiques et les pratiques carcérales à l’endroit des femmes sont dépendantes du chemin parcouru et s’inscrivent, de manière pérenne, dans une trajectoire dominante et verrouillée, qu’il est nécessaire de remettre en question, de transformer et même d’abolir.
Il importe que la population québécoise soit alertée de l’amalgame erroné entre la crise du logement et les personnes migrantes qui est mis de l’avant dans diverses interventions de certaines personnalités publiques, d’élu-e-s, et même du premier ministre François Legault.
Comme les médecins ne sont pas des employés de l’État, ce dernier ne dispose que de très peu de pouvoir de direction à leur égard. Dans les dernières semaines, le ministre de la Santé et des Services sociaux est entré dans un bras de fer avec les fédérations représentant les médecins spécialistes et les médecins omnipraticiens. Il est parvenu à un accord de principe avec les omnipraticiens le 13 juin. Le ministre cherchait notamment à imposer des activités médicales particulières aux spécialistes, ainsi que la prise en charge de patients orphelins aux omnipraticiens.
Les deux revendications du mouvement sont la fermeture du bureau du Québec à Tel-Aviv et le désinvestissement par la CDPQ de 14 milliards $ dans 87 entreprises identifiées comme étant impliquées dans des violations des droits humains en Palestine.
Le régime fédéral de protection de renseignements personnels dans le secteur privé doit être modernisé, ce qu’Ottawa propose de faire avec le projet de loi C-27. Cet article propose un survol des reproches formulés, de failles pour les droits humains et des mises en garde à l’égard de C-27.
L’incarcération produit et reproduit des violations de droits, de la violence, de la détresse et des discriminations que les réformes du système carcéral ne peuvent pas enrayer. Les logiques carcérales nous apparaissent avec leurs nœuds, leurs failles en matière de réparation envers les victimes, de réinsertion sociale, de dissuasion et de la diminution de la violence. Dans bien des cas, le recours à l’enfermement est une réponse punitive et restrictive de liberté à des enjeux sociaux, résultat d’un désengagement de l’État quant à ses obligations en matière de droits économiques et sociaux.
2023 marquait les 75 ans de la Nakba, les 75 ans de l’adoption de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide et de la Déclaration universelle des droits de l’homme. 2023 marquait le début d’un génocide en Palestine ; un test pour notre humanité.
Le langage des droits humains rappelle qu’investir en éducation, en santé et dans le logement n’est pas uniquement un choix politique, mais contribue aussi à ce que les États respectent les obligations auxquelles ils se sont engagés.
Un appel à célébrer les cultures et l’histoire des peuples autochtones, non seulement durant le mois national de l’histoire autochtone, mais aussi toute l’année.
Nous, organisations de la société civile québécoise, demandons au gouvernement du Québec d’annuler l’ouverture d’un bureau à Tel-Aviv et de suspendre ses liens de coopération avec Israël.
Malgré les amendements apportés, le PL57, adopté le 5 juin 2024 par le gouvernement du Québec, présente des risques sérieux d’atteinte aux droits et libertés des citoyen-ne-s et des organisations de la société civile. Une veille sera effectuée pour documenter les conséquences négatives de cette nouvelle loi sur la capacité des citoyen-ne-s de participer activement aux débats démocratiques au Québec.
APPEL À LA MOBILISATION COALITION DU QUÉBEC URGENCE PALESTINE Grande manifestation à Montréal Samedi 8 juin à…
Dix recommandations concernant la détention des personnes migrantes pour de motifs administratifs sont soumises au Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire en visite au Canada en mai 2024.
Ce rapport d’activités 2023-2024 fait état des multiples actions menées par la Ligue des droits et libertés pour la défense collective des droits humains.
Au terme de sa visite au Canada en mai 2024, la LDL soumet un mémoire et dix recommandations au Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire sur la situation au pays en matière de la détention administrative des demandeurs d’asile et des personnes migrantes.
La LDL demande à la mairesse et au directeur du SPVM de condamner publiquement et urgemment ces propos ainsi que de garantir que le SPVM cessera toute atteinte à la sécurité et à l’intégrité physique des manifestant-e-s ainsi qu’à la liberté d’expression et au droit de manifester à Montréal.
Des perspectives critiques sont rassemblées pour présenter plusieurs facettes de l’incarcération à travers une vingtaine d’articles. Page après page, le fil des logiques carcérales se déroule et révèlent leurs noeuds et leurs failles en matière de réparation envers les victimes, de réinsertion sociale, de dissuasion et de la diminution de la violence. L’incarcération produit et reproduit des violations de droits, de la détresse et des discriminations que les réformes du système carcéral ne peuvent pas enrayer.
Enjeux de droits humains entourant la détention des personnes migrantes pour des motifs administratifs au Canada Mémoire…
La LDL déplore que six ans après l’engagement de la Ville de Montréal à réviser ses règlements municipaux, cette démarche stagne complètement.
À ce stade-ci, la seule action responsable que la ministre Laforest peut et doit entreprendre pour respecter réellement les droits et libertés de la population est de retirer le chapitre I du PL57. Ensuite, il s’agira de se pencher en profondeur sur l’enjeu fort important du harcèlement vécu par les élus.
Le rejet par la Cour supérieure de la demande d’injonction intentée par l’Université McGill évite la répression de ce moyen d’action légitime des étudiant-e-s et assure le respect de la liberté d’expression et du droit de manifester reconnus par les Chartes canadienne et québécoise.
Face aux crises environnementales, les trois piliers démocratiques à défendre et à prioriser sont l’accès à l’information, la participation des populations aux prises de décisions et l’accès à la justice.
Plus de 134 organisations demandent à ce que le Chapitre I du projet de loi 57 soit retiré. Le PL 57 n’apporte pas de solutions nouvelles à la problématique de harcèlement, menaces et intimidation envers les élu-e-s car il existe déjà des recours (injonctions et infractions criminelles) dans le cadre législatif actuel. Il est à craindre une application arbitraire et abusive de la nouvelle loi proposée, particulièrement à l’égard des actions politiques et mobilisations citoyennes légitimes et essentielles pour défendre la justice sociale et les droits humains.
Des organisations de la société civile dénoncent la tentative du ministre Jean-François Roberge de museler les voix qui critiquent la Loi sur la laïcité de l’État (Loi 21) et le renouvellement de la clause de dérogation à la Charte canadienne des droits et libertés.
La Ligue des droits et libertés (LDL) reconnaît l’importance d’agir sur les situations de harcèlement, d’intimidation et de menaces vécues par des élu-e-s au Québec qui sont le fait de citoyen-ne-s et d’élu-e-s. Le PL 57 ne prend toutefois pas en compte les libertés d’expression et d’association protégées par les Chartes, mettant ainsi un fardeau sur les citoyen-ne-s pour contester la loi plutôt que de garantir ces droits dès le départ.
Une série de projections de documentaires sur les droits humains suivies de discussions entre le 5 mars et le 28 mai 2024. En partenariat avec l’Office national du film du Canada (ONF)
Les enjeux liés à l’éducation concernent autant le gouvernement et les institutions scolaires que la société civile comme en témoigne l’organisme Debout pour l’école à la suite des forums Parlons éducation qui se sont tenus au printemps 2023.
Un appel est lancé à la population pour participer à une grande manifestation de solidarité avec le peuple palestinien, le samedi 23 mars 2024 à 14 h à Tiohtià:ke/Montréal au Square Dorchester (métro Peel).
Depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, on peut observer d’un côté, une prolifération des instruments et des mécanismes de protection des droits humains, visant des catégories particulières (femmes, enfants, apatrides, etc.) ou des situations spécifiques (travail forcé, torture, etc.) ; mais de l’autre côté, on constate que le respect et la protection des droits humains, dans une gouvernance de plus en plus axée sur la gestion de crises ou d’urgences, ne sont plus, s’ils l’ont jamais été, au cœur des objectifs des gouvernements.
Dans le contexte de la nouvelle agence Santé Québec, le Québec a besoin d’un mécanisme permettant d’évaluer dans toutes ses dimensions la mise en oeuvre du droit à la santé.
Un exemple de discrimination systémique à l’égard des personnes vivant avec une incapacité visuelle qui concerne plusieurs organismes fédéraux.
Des organisations de la société civile, dont la Ligue des droits et libertés, se sont réunies le 26 février 2024 pour former la Coalition du Québec URGENCE Palestine. La Coalition appelle à une grande manifestation le 23 mars à 14h00 à Montréal en solidarité avec le peuple palestinien et invite les organisations et personnalités publiques à signer l’appel « Ensemble pour Gaza et la Palestine! Ensemble pour la justice et la paix! ».
Regards croisés sur les droits des personnes migrantes Retour sur le panel du 22 février 2023 et…
Ce rapport rappelle autant la nécessité de mieux comprendre le phénomène des décès en prison, qu’il s’agisse de suicides, de morts naturelles ou de morts de cause indéterminée que la nécessité d’un débat de société sur le recours à l’incarcération au Québec.
La Ligue des droits et libertés (LDL) dénonce l’existence et la composition du « Comité des sages » sur l’identité de genre, une initiative du gouvernement du Québec. C’est plutôt le cadre de référence des droits humains qui doit se trouver au cœur des réflexions et des décisions qui concernent les personnes trans et non-binaires.
Les Chartes canadienne et québécoise sont vouées à protéger les droits et libertés de toutes et tous au Québec. Elles constituent des socles essentiels pour la société et le système politique démocratique. Il est erroné et déplorable que le législateur y voie un fardeau ou une menace au principe de « souveraineté parlementaire ».
Au Québec, des élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage ou d’adaptation se trouvent privés d’école, autrement dit, en bris de scolarisation, de façon permanente ou partielle, qui s’amorce bien souvent par une période de précarisation. Le gouvernement ne peut se soustraire à ses obligations de respecter, protéger et mettre en œuvre le droit à l’éducation sans discrimination.
Un grand nombre de défis liés à la mise en œuvre et à l’application du droit à l’éducation sont abordés ainsi que l’évolution historique de l’éducation des adultes au Québec et l’essor de l’apprentissage tout au long de la vie.
Porté d’espoir, le droit à l’éducation vise à permettre à toutes et tous de participer pleinement à la société et de s’extraire de la pauvreté ; il illustre l’interdépendance des droits humains. Par ses engagements, le gouvernement du Québec doit respecter, protéger et mettre en œuvre le droit à l’éducation.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
Comment appréhender le rapport des droits aux sociétés dans lesquelles ils s’inscrivent et saisir les mouvements auxquels ils président? Comment saisir la dimension demande de droit dans les mouvements sociaux? La vie des droits commence bien avant leur inscription dans les Chartes et se poursuit après ce fait, nous renseignant sur l’état d’une société et les rapports sociaux qui la traversent, de même que sur la vitalité des mouvements sociaux qui s’y déploient.
Comment appréhender le rapport des droits aux sociétés dans lesquelles ils s’inscrivent et saisir les mouvements auxquels ils président? Comment saisir la dimension demande de droit dans les mouvements sociaux? La vie des droits commence bien avant leur inscription dans les Chartes et se poursuit après ce fait, nous renseignant sur l’état d’une société et les rapports sociaux qui la traversent, de même que sur la vitalité des mouvements sociaux qui s’y déploient.
Les propositions d’amendement au règlement sanitaire international de l’OMS ont, selon nous, un fort potentiel de réorientation de la santé mondiale vers une approche de droits humains, d’équité et de justice.
Le racisme, et les atteintes discriminatoires qu’entraine la construction de l’Autre, sont au cœur de la lutte pour la promotion des droits humains de tous et toutes. La Ligue des droits et libertés a d’abord milité pour la reconnaissance juridique des droits, puis a élargi son intervention à la suite de la reconnaissance de la nature systémique du racisme.
Les données biométriques doivent bénéficier de mesures de protection particulières par l’adoption de lois et règlements robustes. Laisser aux institutions et organisations la liberté de faire un usage « responsable » de la biométrie sur la base d’un guide d’orientation, aussi rigoureux soit-il, ne constitue pas un mécanisme de protection adéquat.
Pour le gouvernement du Québec, la transition énergétique se limite à une occasion d’affaires à saisir, alors que l’urgence climatique exige une tout autre perspective.
Depuis plusieurs semaines, les crimes et propos haineux antisémites et islamophobes contre des personnes et des lieux, tels que des lieux de culte et des écoles juives, se sont multipliés.
L’accès réduit aux visites, le confinement prolongé en cellule et les risques suicidaires accrus sont des problématiques persistantes dont les effets sont d’autant plus manifestes durant la période des fêtes.
Pour bien se comprendre, voici une définition actualisée du droit à la santé.
De nombreux stéréotypes sont accolés aux adultes atteints de diabète. Il nous paraît important de le dénoncer, en particulier lorsque cela affecte des décisions gouvernementales au détriment des droits à la dignité, à la santé et à la vie.
Les droits économiques, sociaux et culturels fournissent un éclairage extraordinaire pour mettre en lumière et combattre les inégalités sociales, de même que pour retirer le fardeau de la précarité économique des épaules des individus.
À travers les luttes pour le droit au logement, pour un niveau de vie décent ou pour le droit à la santé, la Ligue des droits et libertés et ses allié-e-s ne cessent de placer les États face à leurs responsabilités en matière de droits économiques et sociaux.
75 ans plus tard, la Ligue des droits et libertés tient à rappeler l’importance et la pertinence de la Déclaration ainsi que celle des instruments de défense des droits humains qui en ont découlé comme la Charte des droits et libertés de la personne du Québec.
Ce 75e anniversaire de la DUDH nous permet de saisir ce qui a été accompli et ce qui reste à faire. Car les droits humains, s’ils ne sont pas fermement défendus, risquent d’être réduits à néant.
La désinvolture dont fait preuve le gouvernement du Québec à l’égard des processus démocratiques et du droit à la santé sont inacceptables.
Devant les violences extrêmes en cours à Gaza, la Ligue des droits et libertés et la Fédération internationale pour les droits humains exhortent le gouvernement canadien à prendre pleinement et publiquement ses responsabilités en matière de droits humains. Il doit mettre en place de façon urgente des mesures qui sont en cohérence avec le respect et la promotion du droit international humanitaire et du droit international des droits humains.
Le gouvernement du Québec doit mettre fin aux interpellations policières, une pratique arbitraire qui crée de l’insécurité auprès des personnes et des communautés visées par la police. Au lieu d’agir, le ministre Bonnardel adopte une ligne directrice qui maintient les interpellations. Il laisse le fléau du profilage racial et social continuer.
Institution frontalière ou droit aux droits Mouloud Idir, Secteur Vivre ensemble, Centre justice et foi Retour à…
La situation que vivent les deux organismes chinois visés par l’enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) est préoccupante. Les procédures judiciaires doivent se faire dans le respect des droits des personnes et, en l’occurrence, des organisations.
Dans cette lettre signée par 36 organisations de la société civile, une demande est formulée au ministre Bonnardel pour qu’il prenne en considération deux éléments fondamentaux dans l’élaboration de la ligne directrice sur les interpellations policières.
Avec ce projet de loi no 38, le gouvernement se donne des pouvoirs démesurés en ce qui a attrait à l’utilisation de renseignements personnels à des fins variées. Les normes et obligations applicables, de même que les mécanismes de surveillance ou de reddition de compte du projet pilote sont laissés à l’entière discrétion du gouvernement.
La propriété ne peut pas réellement être accessible à toutes et tous. C’est pourquoi nous devons continuer de soutenir des mesures collectives d’accès au logement.
Le 10 décembre 2023, la Ligue des droits et libertés (LDL) vous convie à un événement d’envergure pour célébrer le 75e anniversaire de ce jalon historique majeur de la lutte pour la liberté, l’égalité, justice et la dignité humaine.
Face au nouveau cycle de violences en Israël et dans les territoires palestiniens occupés depuis le 7 octobre 2023, la LDL rappelle que le gouvernement canadien doit respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits humains.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
Les vingt dernières années ont vu le développement débridé d’un nouveau champ d’action du capital, le capitalisme de surveillance. Ce nouveau champ d’action est porteur d’importantes violations de droits et de menaces à la démocratie.
Les vingt dernières années ont vu le développement débridé d’un nouveau champ d’action du capital, le capitalisme de surveillance. Ce nouveau champ d’action est porteur d’importantes violations de droits et de menaces à la démocratie.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
La Ligue des droits et libertés rappelait dans sa revue de l’automne 2009 portant sur la vie privée que le respect de la vie privée est une condition essentielle à la dignité et à l’autonomie de chaque être humain, et que sans cette autonomie, il ne peut y avoir de vie démocratique.
La Ligue des droits et libertés rappelait dans sa revue de l’automne 2009 portant sur la vie privée que le respect de la vie privée est une condition essentielle à la dignité et à l’autonomie de chaque être humain, et que sans cette autonomie, il ne peut y avoir de vie démocratique.
La LDL souhaite proposer la perspective du droit à la santé et, de façon plus large, l’approche des droits humains pour alimenter les réflexions sur l’avenir du travail social au Québec.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
La place de la police dans une société démocratique pose toujours un problème; tant son rôle que les pouvoirs dont elle dispose doivent faire l’objet de débats. La défense des droits humains de l’ensemble de la population doit primer sur la compréhension que la police peut avoir de son rôle concernant la sécurité du public.
La place de la police dans une société démocratique pose toujours un problème; tant son rôle que les pouvoirs dont elle dispose doivent faire l’objet de débats. La défense des droits humains de l’ensemble de la population doit primer sur la compréhension que la police peut avoir de son rôle concernant la sécurité du public.
60e anniversaire de la Ligue des droits et libertés
Les enjeux de brutalité et d’impunité policière se butent à des institutions policières opaques, résistantes au changement et difficilement imputables et à des autorités politiques peu enclines à faire cesser véritablement les violations de droits et les abus de pouvoir des forces policières.
Les enjeux de brutalité et d’impunité policière se butent à des institutions policières opaques, résistantes au changement et difficilement imputables et à des autorités politiques peu enclines à faire cesser véritablement les violations de droits et les abus de pouvoir des forces policières.
Le projet de Service québécois d’identifiant numérique (SQIN) se développe actuellement sans débat, et qu’à plusieurs égards, il ne respecte pas les exigences de la résolution : éventuelle utilisation de la biométrie, manque de transparence, absence d’encadrement légal précis.
Le gouvernement du Québec résiste à établir un véritable dialogue de nation à nations, à adopter le Principe de Joyce, à admettre l’existence du racisme systémique et à accepter que les nations autochtones exercent une pleine souveraineté dans différents domaines comme la protection de la jeunesse.
La création de la Ligue des droits et libertés, au début des années 1960, coïncide avec la montée en force des mouvements et des revendications des peuples autochtones au Québec, au Canada et dans le reste des Amériques. Les luttes sont menées en solidarité pour la reconnaissance de l’autodétermination des peuples autochtones.
La Ligue des droits et libertés (LDL) a le plaisir de vous inviter à une soirée d’accueil…
La LDL dénonce le fait qu’aucune consultation publique formelle ne soit prévue dans le cadre de l’élaboration de cette ligne directrice. Cette nouvelle loi ne propose aucun progrès significatif dans la lutte aux profilages racial et social, et comporte des reculs importants sur le plan de la déontologie policière et du Bureau des enquêtes indépendantes.
Si, de façon globale, le Québec a énormément de travail à faire pour aborder les fondements coloniaux de ses relations avec les peuples autochtones et les impacts de siècles de dépossession, de racisme et de politiques paternalistes, l’approche et les positions du gouvernement Legault durant ces cinq dernières années se caractérisent par un recul dans ce processus déjà chargé et complexe.