La Ligue des droits et libertés vous propose d’assister à une conférence publique le 5 novembre 2024 pour discuter des amalgames erronés qui sont véhiculés sur les personnes migrantes et la crise du logement et surtout, pour présenter les faits pour les contrer.
À la lumière des constats du rapport d’activités 2023-2024 du Protecteur du citoyen, la LDL souligne l’importance pour le gouvernement du Québec de se saisir du cadre de référence des droits humains et de comprendre les obligations qui lui incombent.
Il importe que la population québécoise soit alertée de l’amalgame erroné entre la crise du logement et les personnes migrantes qui est mis de l’avant dans diverses interventions de certaines personnalités publiques, d’élu-e-s, et même du premier ministre François Legault.
La propriété ne peut pas réellement être accessible à toutes et tous. C’est pourquoi nous devons continuer de soutenir des mesures collectives d’accès au logement.
Les impacts du projet de loi 31 sont multiples et vastes, puisque des reculs dans le droit au logement se traduisent également par des reculs ou dénis d’autres droits humains.
Des mesures urgentes doivent être mises en place pour respecter les droits des personnes qui résident en campement comme le droit au logement, à la dignité et à la sécurité.
Auprès des provinces et des territoires, le fédéral doit favoriser l’adoption de l’approche des droits humains pour le logement et les aider à respecter leurs obligations en la matière.
Les impacts de l’IA sur l’embourgeoisement de Parc-Extension sont multiples. Des solutions existent pour assurer une meilleure prise en compte des besoins et des aspirations des locataires de ce quartier de Montréal.
Le gouvernement du Québec doit venir en aide aux locataires de résidences privées pour aîné-e-s présentement touchés et empêcher que la vague actuelle de conversions ou de fermetures prenne encore plus d’ampleur.
Le rapport publié en février 2021 conclut que Gatineau vit une situation d’urgence permanente et que les multiples entraves au droit au logement qui y sont vécues compromettent d’autres droits économiques, sociaux et culturels, mais aussi civils et politiques.
Au Québec, on estime que 70 000 personnes ayant une déficience motrice ont des besoins d’adaptation non comblés ; chaque logement désadapté est une nouvelle claque au visage.
Les éléments essentiels du droit au logement sont sévèrement mis à mal à Gatineau ; il y a urgence d’agir!
Les éléments essentiels du droit au logement sont sévèrement mis à mal à Gatineau ; il y a urgence d’agir!
La Ville de Montréal s’est engagée auprès des campeurs de la rue Notre-Dame que des intervenants sociaux en itinérance seraient sur place pour le démantèlement forcé.
La réalisation d’un droit comme le droit au logement se fait en interdépendance des autres droits comme le droit à l’alimentation, le droit à la sécurité ou le droit à la santé ; si l’un est mis à mal, les autres sont ou risquent de l’être aussi.
L’espace public est accaparé par les promoteurs et les spéculateurs immobiliers, au détriment des ménages locataires montréalais dont le droit au logement est bafoué.
En raison des mesures en place pour contenir la pandémie, des universités ferment leurs résidences universitaires ou invitent les étudiant-e-s locataires à retourner « chez eux ».
Une dizaine d’auteurs et d’autrices ont contribué à la réflexion du dossier principal en abordant les questions de résistance, privatisation, marginalisation, élargissement, pour nous aider à (re)prendre possession de ces espaces tant dans la rue que dans nos têtes.
Le respect de l’ensemble des droits passe par l’accès à un logement sécuritaire, abordable et de qualité. Cette interdépendance des droits doit être au cœur des politiques publiques en matière de développement du logement social.
Depuis les années 1970, plusieurs organisations militent activement pour le droit au logement au Québec. Ce retour sur l’histoire des luttes qui ont jalonné ce mouvement témoigne de l’importance d’un meilleur accès au logement et d’une meilleure protection sociale.
Les conditions de recours au droit du logement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine varient considérablement d’une localité à l’autre. Cette étude aborde la précarité résidentielle vécue dans les immeubles à loyer multiples et dans les maisons unifamiliales.
Le Comité logement Rive-Sud fait état des inégalités flagrantes en matière d’accès au logement, d’accès à la justice et de protection juridique pour les locataires des municipalités rurales. C’est en travaillant de concert avec les municipalités et les locataires de la Montérégie que le Comité fait valoir le droit au logement.
L’accessibilité au logement pour les personnes en situation d’itinérance s’accompagne de multiples formes de restrictions et de profilage. Le milieu communautaire doit s’ouvrir à la réalité de ces personnes doublement marginalisées et les solutions existent.
En accroissant les inégalités en matière d’habitation, le processus d’urbanisation participe à la « bidonvilisation » du Sud global. Pour répondre à cette crise, plusieurs organismes et acteurs sociaux proposent des modèles de développement urbain durable.
La protection de l’environnement et le respect du droit au logement, en particulier pour les personnes marginalisées et défavorisées, doivent s’arrimer avec des projets environnementaux qui s’adressent à la population locale. De New-York à Montréal, la gentrification environnementale mine le droit au logement de ces populations.
L’accélération de la « condoïsation » de la Ville de Montréal se traduit par la gentrification de nombreux quartiers centraux et une fragilisation du droit au logement. La financiarisation contribue largement à cette fragmentation du marché locatif qui touche directement les locataires.
L’étude réalisée par les militantes du Centre d’éducation et d’action des femmes (CEAF) évoque une triste réalité, celle des violences sexuelles vécues par les femmes locataires et chambreuses. Pour mettre fin à cette situation, les militantes ont engagé plusieurs actions en ce sens.
Le Regroupement des organismes du Montréal ethnique pour le logement (ROMEL) fait état des difficultés d’accès au logement pour les nouveaux arrivant.e.s. Or, l’accès à un logement décent et abordable constitue un facteur important d’intégration sociale et professionnelle pour ces populations.
Depuis 2007, Parole d’excluEs et la SHAPEM interviennent ensemble dans une démarche territoriale qui allie mobilisation citoyenne et développement de logements abordables pour transformer des milieux de vie. Cette démarche contribue à une meilleure réalisation du droit au logement, dans une perspective individuelle et collective.
Pour sortir durablement les personnes du cercle de l’itinérance et de la pauvreté, le logement social s’impose. La Politique nationale de lutte à l’itinérance est un outil pour y parvenir, mais d’autres solutions sont à considérer.
Depuis longtemps, les communautés autochtones font face à des enjeux importants en matière de logement. Cette crise qui affecte le bien-être de ces collectivités se réglera-t-elle grâce au projet de loi C-262?
L’étude du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) démontre clairement que les pratiques de la Régie du logement témoignent d’une exécution partiale de la justice, et ce, au profit des propriétaires. Pour que le droit au logement soit respecté, la RCLALQ demande à la Régie d’être juste et équitable.
La lutte aux inégalités fondées sur le sexisme et le racisme doit être intégrée à la lutte pour le droit au logement à toutes et tous. Les inégalités d’accès au logement sont nombreuses et il faut construire des solidarités pour protéger nos droits.
Que se passe-t-il au quotidien lorsque les personnes réfugiées entreprennent leur insertion dans la société québécoise? Comment le contexte politique marqué par le désengagement de l’État et l’austérité influence-t-il leur parcours? L’auteure de cet article répond à ces questions.