Afin de mieux comprendre les développements entre les populations autochtones et les industries extractives au Canada, il importe de les situer dans la foulée de la reconnaissance grandissante du statut et des droits des peuples autochtones sur la scène internationale.
En l’absence de modification à la Constitution canadienne, il faut constater que la décolonisation avance à petits pas. Malgré les luttes autochtones et une certaine volonté du Canada de sortir du colonialisme, force est de constater que ce régime colonial subsiste toujours.
Mémoire de la Ligue des droits et libertés présenté à la Commission de l’économie et du travail
Au nom de l’austérité, la modification de la Loi sur l’aide sociale par le gouvernement du Québec risque de faire mal aux plus démunis. Désormais, un nouvel arrivant à l’aide sociale devra obligatoirement participer au nouveau programme Objectif Emploi. Il est à prévoir que ce projet de loi sera âprement contesté devant les tribunaux.
Comme l’ACFAS, nous soulignons l’engagement et le parcours de la militante Lucie Lemonde. Des personnes comme cette militante de la LDL, capables de mesurer les avancées, lorsqu’il y en a, tout autant que de dénoncer les reculs, demeurent essentielles pour assurer la réalisation de des droits humains qui sont le fondement d’une société réellement libre et démocratique.
À première vue, le Programme des aides familiaux résidants (PAFR) apparaît être un programme légitime Or, il existe un lien évident entre l’obligation de résidence chez l’employeur et l’entrave aux droits des travailleuses.
Comme le mentionne le président de la Ligue, le pouvoir du gouvernement ne change pas de nature parce qu’il change de forme ou de représentants. Avec l’élection du gouvernement Libéral à Ottawa, les droits économiques et sociaux, l’environnement, la question autochtone, le sort des personnes réfugiées et la loi C-51 sont des dossiers à surveiller de près.
La reconnaissance de la violence sexuelle en tant que crime contre la personne a été obtenue de longue lutte après des siècles d’un déni marqué par le refus constant de blâmer l’agresseur. Les auteures abordent les enjeux de l’accès à la justice pour les femmes ainsi que la justice réparatrice.
Pour le mouvement féministe, le prix à payer d’avoir réussi à faire incorporer le thème de l’égalité au sein des dispositifs de gouvernance régionale aura été, dans plusieurs régions, la neutralisation des voix les plus critiques, le bannissement du vocable « féministe » n’en étant que l’exemple le plus apparent.
L’auteure de cet article expose les différents aspects du terme féminicide tout en l’appuyant sur des cas concrets. Au Canada, une utilisation plus large du concept de féminicide pourrait contribuer à souligner la spécificité de certains meurtres de femmes en ce qu’ils imputent la responsabilité à l’État, et ainsi à creuser quelques brèches dans l’État patriarcal en général.
Le caractère systématique de la violence sexuelle envers les femmes en RDC a attiré l’attention de la communauté internationale sur la situation des femmes à l’est du pays. Or, les solutions juridiques proposées contribuent à la perpétuation des actes de violence envers les femmes.
Pour la présidente de la Fédération des femmes du Québec, la lutte des femmes vise à contrer les messages qui déclarent que la blancheur, la minceur, la jeunesse, la féminité, c’est mieux. Elle vise aussi à repousser avec détermination toutes les personnes et les institutions qui tentent de dicter aux femmes la voie à suivre pour leur corps.
Dans le contexte des politiques du gouvernement Libéral du Québec, cet article fait état des conséquences concrètes des mesures d’austérité sur les femmes. L’R des centres de femmes du Québec rappelle que les violences conjugales, politiques, économiques et socioculturelles se répondent les unes aux autres.
La majorité des agressions sexuelles se distinguent évidemment de tout autre rapport sexuel par l’absence de consentement et la présence de violence, mais le contexte social propice à ces agressions se nourrit de cette ligne poreuse tissée de silences et de faux consentements.
Les auteures de cet article ont choisi de traiter de la violence sexiste au pluriel. Cette déclinaison plurielle a pour but d’inviter à une réflexion plus large sur l’obligation de l’État d’agir avec toute la diligence possible afin d’éradiquer les violences sexistes dont les femmes, toutes les femmes, sont victimes.
Dans cette revue, nous présentons notamment des articles sur l’impact des mesures d’austérité sur les femmes, la violence de l’industrie minière, les stéréotypes de genre et l’hypersexualisation, les violences sexuelles dans les conflits armés, la mondialisation du « care » et les féminicides. De plus, nous vous proposons un regard croisé sur « Le droit criminel, la justice transformatrice et la violence faite aux femmes ».
Une contribution de la LDL à la campagne « Les droits ça se défend collectivement » du Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD).
Entre la reconnaissance de droits et la suprématie du marché, le Canada a fini par pencher davantage vers ce dernier.
Repenser la finance et le commerce, revenu minimum garanti, sécurité alimentaire, coopération internationale, droit de cité, accès à la justice, perspective féministe, démocratie et beaucoup plus encore!
Les indicateurs de droits humains : outil de mesure nécessaire ou technicisation des droits?
À l’occasion de son 50e anniversaire, la Ligue des droits et libertés du Québec (LDL) a publié…
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate Montréal, le 13 novembre 2012 – Associations étudiantes, groupes de défense…
Ce guide/questionnaire propose des pistes d’analyse et de réflexion aux organismes communautaires qui, considérant le contexte actuel de désengagement de l’État, souhaitent trouver réponse à ces questions et en examiner les conséquences sur leurs pratiques et leurs liens avec les personnes rejointes.
Cette publication souligne le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948-2008).
Cette publication souligne le 50e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948-1998).