Le projet pilote de revenu de base du gouvernement de l’Ontario comporte plusieurs lacunes. Pour ainsi dire, il s’attaque à la pauvreté par le bas au lieu de considérer l’autre cause des inégalités croissantes, celle des privilèges des plus riches.
Cet article fait état de l’importance d’expliquer clairement pourquoi les droits fondamentaux, et les institutions qui sont responsables de leur mise en oeuvre, sont essentiels à la préservation d’un État de droit ayant pour objectif d’assurer la coexistence pacifique entre toutes et tous.
Ces trois capsules vidéos permettent de mieux comprendre et défendre le droit collectif d’association.
Ce document de la LDL synthétise différents mécanismes de surveillance de la police tout en soulignant leurs lacunes, particulièrement en matière d’impartialité, de transparence et d’indépendance. Dans le but de protéger vos droits, ce guide vous aidera à comprendre les pratiques policières qui peuvent être visées par des mécanismes de contrôle.
COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate Montréal, le 31 octobre 2017 – La Ligue des droits et libertés (LDL)…
En présentant son mémoire à la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics, la LDL recommande au gouvernement du Québec plusieurs actions afin de protéger les droits et l’autodétermination des Premières Nations. Cela passe notamment par la fin de l’impunité policière et la reconnaissance du racisme systémique.
Le parcours de la jeune militante Gabriella Kinté témoigne de ses contributions à la lutte antiraciste. Avec son projet de libraire Racines, Kinté souhaite favoriser l’accès à la culture, mais pas n’importe laquelle : elle veut valoriser la parole, l’art et l’histoire des gens de Montréal-Nord, l’héritage des personnes racisées au Québec et dans le monde.
Les peuples de Langues des Signes revendiquent l’appartenance à une identité linguistique et culturelle. Au Québec, la reconnaissance de cette minorité culturelle peine à se faire. Les gouvernements doivent agir pour faire respecter les droits culturels de toutes et tous.
Cette entrevue avec Sylvie Paré, agente culturelle au Jardin des Premières Nations du Jardin botanique de Montréal, aborde les enjeux reliés à la valorisation de l’art et de la culture autochtone. L’artiste wendat en arts visuels propose plusieurs solutions pour y parvenir.
L’auteure de cet article soulève la question de l’articulation entre droits collectifs et droits individuels, et pointe le risque que l’essentialisation de l’identité culturelle des uns (minoritaires) par les autres (majoritaires) fait peser sur les libertés individuelles.
Le soutien public aux arts constitue l’un des problèmes de politiques publiques le plus intéressant. Il présente une tension entre la liberté artistique et la tentation pour le pouvoir d’instrumentaliser les arts à son profit. L’idéologie économique dominante a fait main basse sur l’art.
Exilé à Montréal depuis 2001, l’écrivain et éditeur Rodney Saint-Éloi raconte comment il a dû contourner et détourner les discours dominants fondés sur un racisme systémique. C’est par la culture qu’il a trouvé le moyen de manifester sa résistance politique.
La particularité des ruches d’art est de reconnaître et de célébrer la créativité qui existe en chacun-e et de démocratiser l’accès à l’expression artistique. Avec une vocation de solidarité sociale, ces espaces de création rencontrent certaines difficultés qui se manifestent à travers plusieurs enjeux.
L’accroissement de la participation active à la vie artistique et littéraire résulte d’un travail systématique d’éducation, de sensibilisation et de médiation qui doit être fait. Avec son projet baptisé les Journées de la culture, Culture pour tous fait la promotion de la démocratisation culturelle ainsi que des droits culturels.
Plusieurs études démontrent que la parité est loin d’être atteinte dans le milieu artistique québécois. Ainsi, la mosaïque des diversités est rarement représentée dans la sphère culturelle, mais en plus, le cas échéant, ces représentations renforcent les préjugés envers les groupes minoritaires et les stigmatisent. Il faut respecter les droits culturels de toutes et tous.
Cette synthèse de la Déclaration de Fribourg, texte qui vise à faire la promotion des droits culturels dans le monde, expose les éléments centraux de la déclaration. Celle-ci contient un appel à la considération de la culture comme dimension essentielle de toute vie humaine et c’est cette avancée qu’il nous appartient maintenant d’approfondir et de consolider.
Si l’on veut donner corps au principe de l’indivisibilité des droits et libertés, l’approfondissement de la notion de droits culturels devient nécessaire. Pour y parvenir, il faut souligner trois exigences qui se rapportent aux droits culturels : la liberté de recherche et de création littéraire, l’accès et la participation à la vie culturelle et le respect des identités culturelles.
Si les pratiques de profilage racial et de profilage social ont été discutées, documentées et condamnées ces dernières années à Montréal, il est tout aussi important que le profilage politique le soit. En invitant la Ville de Montréal à se pencher sur la question, la LDL demande la fin de ces pratiques policières antidémocratiques.
Cette étude démontre comment les gouvernements entravent et menacent la liberté d’association à titre de droit collectif des regroupements citoyens. En s’appuyant sur la théorie de la liberté d’association de Maina Kiai, le Rapporteur spécial de l’ONU, les chercheur-e-s de cette étude décortiquent les stratégies gouvernementales qui constituent des entraves démesurées au droit de s’associer collectivement. L’appel à la vigilance est lancé!
La vitalité du milieu communautaire dépend de l’autonomie politique de ses membres face aux gouvernements et aux décideurs de tout ordre. Or, dans une logique d’austérité et de sous-financement, c’est cette indépendance et cette autonomie qui sont remises en question. Compte tenu de l’importance et du rôle des organismes de défense des droits, il n’est aucunement utopiste de demander un rehaussement majeur de leur financement.
La lutte de la communauté algonquine du Lac Barrière contre la compagnie Copper One, les gouvernements du Québec et du Canada a durement ébranlé cette population. En solidarité avec cette communauté, la LDL demande notamment aux gouvernements de respecter l’entente trilatérale dans la gestion des ressources sur le territoire des Algonquin-e-s du Lac Barrière.
Ce texte de l’intervention d’Alexandra Pierre à l’émission Plus on est de fous plus on lit expose bien sa critique des diverses formes de manifestations de la domination et du racisme.
Cet article met en lumière quelques expériences de résistance menées par des communautés affectées par les mégaprojets miniers ainsi que les stratégies mises en place par les entreprises pour les contrecarrer. En hébergeant plusieurs entreprises minières, le Canada est en partie responsable des conflits socio-environnementaux qui frappent l’Amérique centrale.
Pensée comme un privilège, la culture représente une forme de domination. Pensée dans la perspective des droits, dans la logique de l’interdépendance de ceux-ci, elle est un contre-pouvoir.
Pour le président de la Ligue, il est important de concevoir les droits humains comme une culture, et dès lors, comme un projet qui dépasse celui de leur défense pour englober aussi celui de leur promotion.
Les fouilles de téléphones cellulaires aux postes frontaliers, un décret présidentiel de Trump, la gestion des informations privées dans le «nuage» de Google et la surveillance des cellulaires au Canada sont abordés dans cet article qui traite de la protection de la vie privée.
Par cette revue, la LDL souhaite contribuer au développement d’une meilleure compréhension des fondements du racisme et de ses manifestations, tout en suscitant une réflexion sur les perspectives de luttes contre le racisme et la responsabilité des personnes non-racisées.
En définissant clairement les concepts clés reliés au racisme, comme la blanchité, le privilège blanc ou le racisme systémique, l’auteure propose une analyse synthétique de ces derniers.
L’analyse de la notion dite de « race » se complexifie. Les causes du racisme et ses manifestations ne cessent de muter, ce qui exige d’être attentif à ses variations et aux discours auxquels il s’agglutine. Pour bien comprendre les métamorphoses du racisme, l’auteur l’aborde sous l’angle du langage, de la géopolitique et du schème généalogique.
Ancré dans la vision sécuritaire qui régit les programmes et les politiques publiques, le discours sur la radicalisation favorise des solutions de répression déguisées en prévention. Les expériences de militant-e-s et citoyen-e-s engagés, autochtones, noirs et musulmans du Québec, éclaire sur la façon avec laquelle les débats sur la «radicalisation» ont pour effet de marginaliser des catégories de citoyens.
Enjeux et défis de l’appropriation de l’intersectionnalité au sein du mouvement des femmes du Québec
Dans une perspective féministe, l’intersectionnalité amène à déconstruire la polarité des conceptions stéréotypées et monolithiques des femmes racisées et à ouvrir des espaces de parole aux femmes qui se trouvent à l’intersection des oppressions. Un outil d’analyse qui gagnerait à être intégré au sein du mouvement féministe québécois.
Dans cette entrevue, Guillaume Hébert revient sur ses propres apprentissages en matière d’antiracisme et sur le rapport qu’entretiennent les progressistes du Québec et la gauche québécoise avec les enjeux du racisme.
Ce texte a pour but de démystifier le concept de racialisation tout en mettant en perspective les différentes définitions de ce terme.
C’est parce qu’elles et ils en avaient assez de la discrimination que subissent les leurs, et pour léguer un monde plus juste aux générations futures, que des jeunes autochtones résidant à Montréal ont décidé de s’impliquer dans la campagne sur les droits de la personne «Juste parce que je suis autochtone».
Doit-on déduire que le racisme est de moins en moins répandu? À cette question, la psychologie sociale apporte un éclairage essentiel à travers son étude des biais implicites. Ainsi, plusieurs études démontrent que des personnes qui ne sont pas hostiles envers certains groupes racisés peuvent malgré tout discriminer ces groupes, sans en avoir conscience.
Déclaration du Groupe d’experts des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine du Canada
Le Groupe d’experts sur les personnes d’ascendance africaine au Canada a produit un rapport faisant état de la situation de ces populations au Canada. Au-delà des constats positifs, le Groupe déplore un manque d’informations et de données ventilées dans les recherches sur les discriminations raciales.
Le racisme et les formes de discrimination sous lesquelles il se manifeste peuvent trouver dans le monde du travail des espaces propices à leur expression. Au Canada, trois programmes qui régissent les flux de main-d’œuvre migrante temporaire contribuent à instituer des inégalités ethniques.
Le racisme à l’endroit des personnes noires, autochtones et racisées, même si on n’en parle que trop rarement au Québec et au Canada, reste endémique. Le ciblage d’inspiration raciste par les forces policières et le traitement discriminatoire dans le système de justice pénale en sont les principaux aspects. Cet article souligne les initiatives qui visent à contrer le profilage racial.
L’accès aux soins peut faire l’objet de toutes sortes de discriminations racistes, moins visibles que le refus de soins, mais potentiellement dangereuses. La perspective des rapports sociaux inégalitaires nous rappelle que le racisme suit des logiques universelles (de xénophobie, culturalisme, etc.) mais que ses manifestations sont toujours singulières.
À l’occasion du dixième anniversaire du lancement de la Commission Bouchard-Taylor, la Coalition pour l’égalité et contre le…
Cette entrevue avec Amandine Gay porte sur le paternalisme, la confiscation et la réappropriation de la parole des femmes afro-descendantes. Des enjeux abordés frontalement dans son film Ouvrir la voix.
La liberté d’expression peut se réaliser par divers moyens, la manifestation en représente une forme essentielle puisqu’elle représente un canal politique à la portée d’un grand nombre de personnes. Malgré les diverses fonctions de la manifestation, les autorités publiques cherchent à l’encadrer, à la contrôler, voire même à l’empêcher, notamment en utilisant les régimes d’autorisation préalable.
Suite à son élection, le gouvernement Libéral a décidé de mener une consultation publique sur les lois et mesures en vigueur en matière de lutte contre le terrorisme afin de modifier ou abroger certaines dispositions. Si celle-ci a permis de relancer le débat public et la mobilisation autour des mesures antiterroristes et la surveillance, plusieurs éléments du futur projet de loi demeurent problématiques.
Les politiques et mesures de lutte contre les changements climatiques doivent incorporer des renforts pour la protection des droits humains. Ainsi, les inégalités et les exclusions sociales doivent être intégrées dans les politiques de transition énergétique.
Cette présentation du dossier expose les nombreuses interventions de la LDL sur les enjeux du racisme et de discrimination raciale. De plus, il est question des stratégies de la LDL pour lutter contre le racisme systémique.
Le débat public portant sur la radicalisation de certains groupes, mobilisés par une idéologie politique et/ou religieuse, nous écarte des enjeux entourant la discrimination et l’exclusion sociale. Le président de la Ligue rappelle l’importance de promouvoir et de respecter l’interdépendance des droits humains.
La Ligue des droits et libertés est heureuse d’annoncer le lancement d’une nouvelle publication: Changements climatiques, transition…
Mémoire présenté devant la Commission des institutions dans le cadre des consultations sur le PL 62, Loi favorisant le respect de…
Mémoire présenté au Comité parlementaire sur la sécurité publique et nationale à l’occasion des consultations publiques menées dans le…
Ce document de la Ligue des droits et libertés résume les Observations du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies en 2016 concernant le respect et la mise en œuvre par le Canada du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).
Nous faisons face à un paradoxe : au nom du contrôle des frontières, les États ont en fait perdu le contrôle de certaines d’entre elles en suscitant un marché clandestin. La souveraineté territoriale devrait plutôt se traduire par la capacité de savoir qui traverse la frontière. Pour cela, il faut inciter les migrant.e.s à venir voir la ou le garde-frontière plutôt que la ou le passeur.
La campagne de la Fédération internationale des droits de l’homme a comme but d’exposer la tragique réalité l’accord cynique entre l’Union européenne et la Turquie.
Si la situation des personnes sans statut les rend déjà vulnérables à toutes sortes d’abus, la situation particulière des femmes appartenant à ce groupe les place certainement au bas de l’échelle. Quelques solutions innovatrices ont été mises sur pied par des organismes ou des institutions, mais le gouvernement du Canada doit faire davantage d’efforts pour protéger le droit de toutes les femmes.
Les personnes victimes de traite sont en situation de grande vulnérabilité. Souvent, elles ne parlent ni français ni anglais et sont menacées, elles ainsi que leur famille, d’être tuées si elles collaborent avec les autorités canadiennes. Elles ont besoin de protection, de sécurité, d’écoute et de temps pour comprendre et donner du sens à la situation qu’elles ont vécue.
Le discours de la sécurité nationale fait l’amalgame entre les migrations et l’insécurité provoquée par des phénomènes tels que le terrorisme, le trafic de drogue ou le chômage. Bien que les considérations sécuritaires occupent une place importante dans les discours sur les migrations, il existe d’autres façons de les concevoir et de les aborder.
Depuis l’an 2000, au moins 13 personnes migrantes sont mortes en détention. Les migrant.e.s sont les seules personnes au Canada qui peuvent être détenues administrativement pour de longues périodes, ou indéfiniment, sans accusation ou condamnation.
Cet article aborde la détention aux fins d’immigration, les motifs de ces détentions, le processus de révision qui accompagne celles-ci, tout en fournissant des pistes de solutions pour contrer ces attaques aux droits fondamentaux inscrits dans la Charte canadienne des droits et libertés.
L’une des dispositions les plus névralgiques du droit international des réfugié.e.s est le principe de non refoulement formulé à l’article 33(1) de la Convention de Genève. Au regard des différents éléments constitutifs de la notion de réfugié, la protection des personnes déplacées en raison des impacts des changements climatiques sous l’égide du droit international des réfugiés semble difficilement envisageable.
On prend souvent pour acquis au Canada que l’article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés assure la justice fondamentale et protège contre des lois arbitraires ainsi que des procédures inéquitables dans le traitement des demandes d’asile. Or, la Charte ne protège pas complètement les droits des personnes réfugiées.
En dépit des efforts pour la promotion d’une identité nationale « humanitaire », le discours représentant le Canada comme « nation humanitaire » est troublant. D’une part, il occulte les nombreuses instances dans lesquelles le Canada n’est pas intervenu en faveur de réfugié.e.s. D’autre part, ce discours passe sous silence les débats houleux qui ont entouré et défini l’ensemble des décisions du Canada en ce qui a trait aux efforts d’accueil de réfugié.e.s.
Il ne fait pas de doute que l’accès à l’asile est un droit fondamental. Or, actuellement, ce droit est considérablement limité par des mesures d’interception mises en oeuvre tant en Europe qu’au Canada. Celles-ci prennent diverses formes allant de la militarisation des contrôles aux frontières au recours grandissant à la détention des personnes étrangères.
Le Conseil canadien pour les réfugiés (CCR) demande la mise en place d’un système d’entrée express pour réunir les familles. Comme les personnes immigrantes sont confrontées à plusieurs obstacles lorsqu’elles tentent d’immigrer au Canada, le gouvernement devrait en faire davantage pour protéger les droits humains des réfugiés et revoir son principe de réunification familiale.
Cette entrevue avec Pascale Chanoux, coordinatrice du Volet Employabilité et Régionalisation de l’immigration de la TCRI, traite notamment des enjeux spécifiques aux personnes réfugiées en matière d’accès à l’emploi. Or, les solutions existent pour faciliter l’accès à l’emploi des personnes immigrantes.
Que se passe-t-il au quotidien lorsque les personnes réfugiées entreprennent leur insertion dans la société québécoise? Comment le contexte politique marqué par le désengagement de l’État et l’austérité influence-t-il leur parcours? L’auteure de cet article répond à ces questions.
Le Comité des DESC des Nations Unies insiste plus que jamais sur l’exigence de garantir la justiciabilité des droits économiques et sociaux au Canada. Le Comité souhaite notamment que les Canadien.ne.s aient le droit d’exercer leurs droits sans être refoulés par les tribunaux, faute, entre autres, de textes clairs.
La présence de structures de financement inéquitables et déficientes des services d’aide à l’enfance offerts par le gouvernement du Canada aux enfants et aux familles des Premières Nations représente une atteinte aux droits de la personne. Le gouvernement du Canada pourrait se voir légalement contraint de mettre fin à ce traitement discriminatoire.
La présence de structures de financement inéquitables et déficientes des services d’aide à l’enfance offerts par le gouvernement du Canada aux enfants et aux familles des Premières Nations représente une atteinte aux droits de la personne. Le gouvernement du Canada pourrait se voir légalement contraint de mettre fin à ce traitement discriminatoire.
La présence de structures de financement inéquitables et déficientes des services d’aide à l’enfance offerts par le gouvernement du Canada aux enfants et aux familles des Premières Nations représente une atteinte aux droits de la personne. Le gouvernement du Canada pourrait se voir légalement contraint de mettre fin à ce traitement discriminatoire.
L’affaire Edward Snowden révèle que plusieurs États ont adopté une série de mesures liberticides donnant des pouvoirs sans cesse accrus aux forces de l’ordre au nom de la lutte contre le terrorisme. Au Canada comme aux États-Unis, les gouvernements respectent de moins en moins la vie privée de leurs citoyennes et citoyens.
Pour le président de la Ligue, le racisme représente un outil de domination des majorités sur les minorités. Il est en ce sens le reliquat le plus évident et le moins bien compris du colonialisme. Il est aussi le partenaire parfait des inégalités sociales, qu’il renforce en leur offrant la haine, le mépris et la discorde qui leur sont nécessaires pour assurer aux élites le monopole de leur pouvoir.
Avec ce dossier, la LDL désire expliquer la complexité des enjeux associés aux droits des personnes réfugiées. Au-delà de la question du nombre de personnes accueillies, il faut nous interroger sur ce qui, au départ, favorise les crises politiques internationales. Il faut aussi remettre en question l’interception des personnes migrantes et repenser la question du statut des personnes réfugiées ainsi que leur intégration.
La décolonisation des rapports entre Allochtones et Autochtones exige une grande éthique de la solidarité et un approfondissement important de nos connaissances de la domination coloniale et des violations de droits que vivent les Peuples autochtones, dont le droit à l’autodétermination. Par cette revue, la LDL souhaite contribuer à cette connaissance et alimenter les réflexions sur les différentes avenues possibles de solidarité entre Allochtones et Autochtones.
Manon Barbeau, la directrice générale de Wapikoni mobile, expose les différentes facettes sociales du projet Wapikoni. Celui-ci offre des ateliers pratiques adaptés à la réalité des Premières Nations. La vidéo et la musique deviennent de puissants outils de transformation sociale pour les jeunes autochtones.
Ce retour sur les éléments clés du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) fait état des nombreuses recommandations du CVR visant à remédier aux séquelles des pensionnats indiens dans le respect des droits des peuples autochtones.
Cet article présente la lutte pour l’autodétermination qu’incarne le mouvement zapatiste ainsi que les formes concrètes qu’elle a prises et ce, plus particulièrement pour les femmes autochtones.
Un des éléments clés de la réalisation du droit à l’autodétermination des peuples autochtones est la revitalisation des langues et des cultures autochtones. Or, il y a beaucoup à faire en ce sens et le temps presse.
L’accès aux études universitaires pour les étudiant.e.s autochtones est une question complexe et multidimensionnelle. Considérant que plusieurs organismes ou groupes autochtones travaillent sur cette question depuis bon nombre d’années, il apparaît que toute mesure mise en place par les universités devrait inclure des consultations, voire des partenariats avec ces organismes ou groupes.
Dans la décision Nation Tsilhqot’in c. Colombie-Britannique, la Cour Suprême a reconnu pour la première fois dans l’histoire du Canada l’existence d’un titre ancestral autochtone. Malgré ce gain, cette décision ne donne pas un droit de veto aux nations autochtones pour approuver des projets sur leurs territoires.