Les signataires de la déclaration « Le traçage numérique n’est pas un remède à la crise de santé publique » demandent à ce que les technologies de traçage numérique fassent l’objet d’un débat public.
Depuis le début de la crise sanitaire, la LDL répète sans relâche que la seule solution pour contrer la propagation et éviter une catastrophe humanitaire dans les prisons est de réduire la population carcérale, notamment en libérant les personnes détenues plus âgées.
Depuis le début de la pandémie, la situation dans les prisons se dégrade. L’isolement cellulaire ne peut être la solution pour endiguer la pandémie ; les mesures de prévention et de protection mises en place par les autorités carcérales sont inacceptables.
Depuis des semaines, on nous demande de faire confiance aux expert-e-s de la santé. Et nous l’avons fait. Il est temps de faire confiance au jugement des travailleurs et des travailleuses – qui souvent sont aussi des parents – et de les soustraire à l’odieux de choix impossibles.
Face à la crise sanitaire, nous avons besoin de véritables mesures de prévention, de soins de santé et de services sociaux à la hauteur du défi et non de dispositifs de surveillance inefficaces, liberticides et socialement nuisibles.
Les gouvernements du Québec et du Canada discutent derrière des portes closes de la possibilité d’utiliser des outils de traçage numérique dans le contexte de la COVID-19.
La LDL appelle le ministère de la Sécurité publique (MSP) à la plus grande transparence possible et à en faire davantage pour respecter les droits des personnes en détention.
La situation de crise sanitaire que nous connaissons actuellement est un moment critique pour le respect des droits et libertés.
À la suite de pressions, le ministère de la Sécurité publique (MSP) a commencé, depuis le 29 avril, à rendre publiques les informations relatives à la présence de COVID-19 dans les prisons provinciales. Il y a encore beaucoup plus à faire afin d’éviter une contagion importante dans les prisons.
Les directives ministérielles vont permettre à des porteurs de la COVID-19 de retourner au travail dans le réseau de la santé. Le droit à la santé est gravement compromis par le gouvernement.
Les « anges » les plus pauvres vont payer plus cher que les plus riches dans cette guerre de l’invisible, si on ne change pas notre régime fiscal.
Des mesures de surveillance exagérées, sans respect des droits, pour pallier à une crise sanitaire.
En sortie de crise, une attention particulière doit être portée par le Québec aux droits sociaux.
En sortie de crise, une attention particulière doit être portée par le gouvernement aux droits sociaux, à son penchant pour la gouvernance par décrets et sans opposition, ainsi qu’à l’irrésistible appel de la surveillance de masse.
En sortie de crise, une attention particulière doit être portée par le gouvernement aux droits sociaux, à son penchant pour la gouvernance par décrets et sans opposition, ainsi qu’à l’irrésistible appel de la surveillance de masse.
Le profilage racial persiste à Montréal. Pour y mettre fin, il faut des actions audacieuses réclamées par les organisations noires et antiracistes depuis plus de 40 ans, mais qui ont été ignorées par la Ville jusqu’à maintenant.
La Ville de Montréal a adopté en 2018 des initiatives pour protéger les migrant-e-s sans statut, mais beaucoup reste à faire pour mettre fin à leur exclusion sociale et garantir leurs droits fondamentaux.
Que faire face aux pouvoirs des GAFA, ces géants numériques qui collecte des données sur nos activités quotidiennes?
La mobilisation autour du spectacle SLĀV et la performance/action It’s happening now : une lutte contre l’invisibilisation des artistes racisé-e-s.
En novembre 1969, 200 femmes protestaient dans les rues de Montréal contre un règlement qui brimait la liberté d’expression. 50 ans plus tard, une projection commémorative de ce moment marquant est refusée.
L’espace public est accaparé par les promoteurs et les spéculateurs immobiliers, au détriment des ménages locataires montréalais dont le droit au logement est bafoué.
La relance de l’économie passerait par la relance des mines au Nunavik et ce, sans consultation de la société Makivik qui représente la population.
Les récits historiques ne sont jamais neutres. Ils sont empreints de rapports de pouvoir qui se révèlent dans les absences et les silences de l’histoire nationale.
En octobre 2019, la Cour d’appel du Québec a invalidé l’article 19.2 du Règlement sur la paix et le bon ordre de la Ville de Québec qui limitait l’exercice du droit de manifester.
Ce texte illustre l’enjeu de l’accès aux espaces publics pour deux types de citoyen-ne-s : les hommes racisés et les femmes musulmanes portant un voile.
De par l’absence de données probantes pour documenter la situation des personnes racisées au Canada, elles sont effacées de l’espace public par ce temps de pandémie.
Selon certains, les technologies peuvent apporter des solutions à certains problèmes vécus avec la pandémie. Avant tout, elles doivent faire l’objet de réflexions et de débats car les droits et les libertés sont en jeu.
Le gouvernement Legault doit faire preuve de transparence en ce qui concerne la situation dans les prisons provinciales en lien avec la COVID-19. Les détenu-e-s et leur entourage sont inquiets, les informations ne circulent pas ; les données concrètes doivent être communiquées régulièrement.
Dominique Peschard, militant de longue date à la LDL, explique les enjeux de droits humains et de libertés civiles liés à la pandémie.
Une initiative d’Amnistie Internationale Canada. Le fait que les obligations imposées aux États en matière de droits humains soient claires ne garantit pas pour autant qu’elles seront respectées.
Depuis le 18 mars 2020, le gouvernement Legault a été avisé des risques de la COVID-19 dans les lieux de détention au Québec. Au point de presse du 15 avril 2020, les membres du gouvernement ont dit ne pas avoir été mis au courant de la situation.
L’Organisation internationale du travail réfléchit aux effets qu’aura de la COVID-19 sur le droit au travail des travailleurs et travailleuses en sortie de crise.
En mars 2020, la LDL a envoyé deux lettres à la ministre de la Santé et à la ministre de la Sécurité publique afin de leur faire part de ses préoccupations grandissantes concernant les risques sanitaires dans les établissements de détention.
Le 6 avril 2020, le Comité de l’ONU faisait état des graves impacts de la pandémie sur les droits économiques, sociaux et culturels des populations.
Avec la crise sanitaire de la COVID-19, l’autonomie des personnes aînées est remise en cause de manière très radicale et arbitraire.
La pandémie nous montre comment les droits humains concernent l’ensemble de la collectivité et qu’ils ne peuvent être conçus et compris de manière strictement individuelle.
Des détenus récemment libérés témoignent – Conférence de presse COVID-19 dans les lieux de détention
Il faut agir rapidement en libérant des centaines de détenu-e-s qui ne sont pas un danger pour la sécurité publique, il faut limiter les nouvelles admissions et accélérer les libérations conditionnelles.
La Cour suprême a affirmé pour une première fois qu’une poursuite intentée contre une minière canadienne dont les activités se sont déroulées à l’étranger pourra avoir lieu en sol canadien.
Avec la crise sanitaire, la santé publique reçoit actuellement une grande attention alors qu’elle est le plus loin de ses rôles les plus courants : la promotion et la prévention.
Les espaces d’entraide se développent en dehors des canaux classiques. C’est là d’ailleurs un signe d’intelligence, de résilience et d’adaptation.
La géolocalisation cellulaire reste une mesure d’exception pour retracer les gens, atteints de COVID-19, qui ne respectent pas les directions de confinement
Le gouvernement Legault doit libérer certaines catégories de personnes en détention ; leur droit à la santé et à la vie sont compromis.
L’accessibilité facilitée aux mesures d’aide d’urgence est une composante importante du droit à la protection sociale.
Les risques et les répercussions des outils de surveillance de masse pendant la pandémie et après, sur nos sociétés.
Le caractère exceptionnel de la pandémie n’est pas une raison d’agir de façon précipitée dans les négociations syndicales avec le secteur de la santé.
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate #GrèvedelafaimLaval Montréal, le 28 mars 2020 – Des professionnel.le.s de la…
Les gouvernements doivent mettre en place rapidement des mesures de soutien en collaboration avec les acteurs communautaires.
Les gouvernements doivent agir avec urgence pour éviter la propagation du COVID-19 dans les centres de détention.
Les droits à la dignité, à la santé et au logement des personnes refoulées à la frontière entre le Canada et les États-Unis sont en jeu.
Les gouvernements doivent agir avec urgence pour éviter la propagation du COVID-19 dans les centres de détention.
Des mesures doivent être prises rapidement selon la situation des locataires à faibles revenus.
Dans le contexte de la pandémie, les mesures prises par le gouvernement pour assurer le droit à l’éducation pour tous et toutes doivent tenir compte des inégalités sociales actuelles.
Le caractère exceptionnel de la crise sanitaire ne doit pas pour autant nous faire perdre de vue l’importance cruciale des droits de la personne.
L’accessibilité facilitée aux mesures d’aide d’urgence est une composante importante du droit à la protection sociale.
En raison des mesures en place pour contenir la pandémie, des universités ferment leurs résidences universitaires ou invitent les étudiant-e-s locataires à retourner « chez eux ».
Cette décision contrevient aux termes du préambule de la Charte des Nations Unies, mais elle contrevient aussi aux impératifs majeurs de santé publique.
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate Montréal, le 20 mars 2020 – La Ligue des droits et…
Le cas de l’Arrêté 2020-004 et le monde de l’éducation. Les droits et libertés de la personne ne peuvent et ne doivent pas s’incliner en raison de la crise sanitaire.
Il faut éviter le pire. Les personnes incarcérées et le personnel pénitentiaire ont aussi des droits.
Le gouvernement doit prendre les moyens nécessaires pour réduire la population carcérale en libérant une grande partie des personnes actuellement incarcérées.
Les femmes incarcérées au Leclerc ont droit au même respect et la même dignité que toute femme dans la société ; une autre solution à cette incarcération au Leclerc doit être trouvée rapidement.
Le siphonnage massif de données sur les réseaux sociaux, la reconnaissance faciale, l’internet des objets, les systèmes de localisation GPS, les drones dopés à l’IA … : tout cet attirail d’encerclement se développe sans contrôle ni débat public et parait en voie d’anéantir toute possibilité de vie privée, en plus de mettre à mal de nombreux autres droits humains.
Une réglementation adéquate de l’intelligence artificielle est essentielle. Plusieurs droits humains ne sont pas protégés par les lois actuelles. La LDL participe à la consultation sur les propositions du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada visant à assurer une réglementation adéquate de l’IA.
Les critères dépassés du programme de mesure alimentaire du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur peuvent avoir des conséquences néfastes sur des élèves qui vivent dans un quartier qui se gentrifie, dans des conditions socio-économiques difficiles.
Cela fait sept ans que le gouvernement du Québec doit adopter un règlement établissant les montants, les conditions d’admissibilité et les modalités de versement d’une aide financière que le coroner en chef peut accorder pour la représentation des proches d’une personne dont le décès fait l’objet d’une enquête publique du coroner.
Ce guide vise à aider les groupes et les militant-e-s à s’outiller dans leurs stratégies pour contester la légalité de ces dispositions et leur légitimité sur les plans politique et social. Ensemble, revalorisons l’exercice du droit de manifester collectivement au Québec!
La ministre Andrée Laforest doit prendre tous les moyens pour assurer une représentation équitable aux membres de la famille Coriolan dans cet exercice.
Une aide financière aux proches de M. Coriolan doit être octroyée par la ministre de la Sécurité publique afin qu’ils puissent être représentés dans le cadre de l’enquête, tout comme la partie policière le sera.
La définition controversée de l’antisémitisme ne doit pas être adoptée. Les organisations et les personnes qui critiquent les politiques d’Israël ou défendent les droits des Palestiniens se verraient injustement accusées d’antisémitisme.
Celles et ceux qui font le choix stratégique d’utiliser la désobéissance civile le font après en être arrivés au constat que les moyens d’action traditionnels – manifestations, pétitions, campagnes de sensibilisation et autres – ne suffisent plus pour faire avancer les choses.
Pour la Ligue des droits et libertés, appréhender la lutte contre les changements climatiques sous l’angle des droits humains, c’est placer l’humain, détenteur de droits, au centre des actions requises. Aujourd’hui, pour l’avenir.
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate Montréal, le 17 décembre 2019 – La Ligue des droits et…
Retour à la table des matières Jacinthe Poisson, juriste et agente de recherche pour la Commission d’enquête…
Les deux publications de la LDL-section de Québec démontrent comment les institutions et certains mouvements peuvent contribuer à stigmatiser les communautés minoritaires, accentuer leur discrimination et, ultimement, contribuer au racisme.
Articuler les luttes féministes et l’abolition du système pénal, tel est le projet intellectuel et politique qu’entreprend la sociologue Gwenola Ricordeau dans son récent ouvrage : Pour elles toutes. Femmes contre la prison.
Retour à la table des matières Alessandra Devulsky, PhD, chargée de cours Département de sciences juridiques, UQAM…
L’Argentine est confrontée à une nouvelle crise économique. Dans les dernières décennies, le pays a traversé au moins six crises profondes. Comme lors des précédentes, les conséquences sur les conditions de vie de la majorité de la population et la satisfaction des droits humains sont très négatives.
Retour à la table des matières Ricardo Peñafiel, PhD, professeur de science politique, UQAM Codirecteur, Groupe de…
Au-delà de l’accès en ligne aux services de l’administration publique, quelles sont les intentions du gouvernement avec la transformation numérique?
Une dizaine d’auteurs et d’autrices ont contribué à la réflexion du dossier principal en abordant les questions de résistance, privatisation, marginalisation, élargissement, pour nous aider à (re)prendre possession de ces espaces tant dans la rue que dans nos têtes.
Dans le cadre du débat public sur le livre vert sur la police, la ministre de la Sécurité publique doit s’assurer que la société civile soit entendue, au même titre que le milieu policier.
La LDL vous invite à une soirée de discussion où nous tenterons de mieux comprendre ces phénomènes et leurs répercussions sur les droits et les libertés des individus.
L’abrogation de P-6 mettra fin à cinquante ans de répression de la liberté d’expression et du droit de manifester à Montréal.
Pour combattre le racisme systémique, il faut aller plus loin que les approches fondées sur l’intégration des immigrants ou la lutte contre les discriminations. Il faut se questionner sur ce qui contribue à produire et à reproduire des inégalités systémiques.
Dans cette capsule vidéo, Eve-Marie Lacasse, coordonnatrice de la LDL, explique en quoi la Ville de Montréal a les moyens d’agir pour atténuer les effets du racisme systémique sur les conditions de vie et les droits des personnes racisées.
Communiqué Pour diffusion immédiate #racismesystemique Montréal, le 1er novembre 2019 – La Ligue des droits et libertés (LDL)…
Montréal peut jouer un rôle de chef de file dans la lutte pour contrer le racisme systémique. Comme métropole, elle dispose de plusieurs pouvoirs qui lui permettraient d’agir concrètement dans différents domaines.
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate #bilanBEI Montréal, le 29 octobre 2019 – Devant la décision du…
This educational tool makes it possible to understand the foundations and aims of secularism as a way of governing the relationship between religions and the state.
Avis aux médias Pour diffusion immédiate Séance de la Commission de sécurité publique La Ligue des droits…
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate Montréal, le 7 octobre 2019 – La Ligue des droits et…
Communiqué Pour diffusion immédiate Montréal, le 3 octobre 2019 – La Coalition contre la répression et les…
Comme la direction du BEI, nous sommes d’avis que des modifications doivent être apportées au dispositif législatif et réglementaire régissant le BEI. Cependant, nos constats diffèrent largement. C’est pourquoi nous demandons la tenue d’une commission parlementaire avec audiences particulières.
Cette entrevue avec Kahsennoktha Naomi George met en lumière les objectifs et réalités diverses émanant du programme Niokominanak (Nos Aînées). Ce programme a pour but de regrouper des femmes autochtones aînées et des jeunes femmes autochtones afin de favoriser une transmission intergénérationnelle de l’identité, de la culture et de l’histoire, tout en revalorisant le rôle des femmes aînées.
Avec l’adoption de la loi 492 en 2016, les droits des locataires aîné-e-s ont été renforcés. Cette loi protège les aîné-e-s des évictions abusives, mais cela n’empêche pas les locateurs de les discriminer ou les harceler afin de reprendre leur logement. Pour les auteurs, la connaissance de cette loi passe par sa démocratisation auprès des personnes aînées.
Suite à la publication du rapport de la Commission Viens, le Québec doit faire ses devoirs, notamment en enchâssant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones dans les lois québécoises.
Les auteures proposent d’analyser la maltraitance dans un contexte organisationnel et social. Ceci, afin de mettre en surbrillance les pistes de solutions qui permettraient de répondre à cet enjeu mondial qu’est la maltraitance des personnes aînées.
En cernant l’évolution de la situation économique des femmes et des hommes âgé-e-s de 50 à 64 ans, entre 1976 et 2018, l’auteure présente des données statistiques qui témoignent des écarts entre les revenus des femmes et des hommes. Le tout, sur un fond d’espoir.
C’est pour bien cerner les inégalités sociales auxquelles les aîné-e-s LGBT sont confrontées et trouver des solutions pour les enrayer que les auteures de ce texte proposent l’approche queer. En critiquant les normes hétéronormatives, hétérosexistes et âgistes, elles y démontrent comment et pourquoi les personnes aînées LGBT sont plus à risque de vivre des situations d’isolement social que les personnes aînées hétérosexuelles.
Qu’est-ce que signifie réellement être à la retraite ? L’auteure, qui est tout sauf retirée de la cité, se penche sur les multiples sens, conséquences et questions que suscite l’imposition d’une définition passive du mot retraite.